Final Fantasy XII, l'héritier

Si Final Fantasy VIII était mon FF préféré jusqu'à peu, il a trouvé son maître en la matière avec Final Fantasy XII. Car si certains critiquaient ce douzième opus par le manque de charisme des personnages, par l'histoire quasi-inexistante et par les niveaux excessivement longs, ils n'avaient pas vu ce que moi je recherchais dans ce type de jeu et qui fait que Final Fantasy XII devient aujourd'hui un must.
Premièrement, et c'est sans doute ce qui surgit de façon logique lorsqu'on commence à rencontrer des adversaires, les butins : car autant nombreux sont ceux qui ont bien rigolé en créant des sujets sur des forums où ils disaient "way dans les RPG c'est trop pourri, d'où les monstres il te rapportent de la thune quand tu les défoncent, ils se promènent avec des sacs de pièces d'or sur eux lolol", autant maintenant ils ne peuvent plus rien dire : les ennemis laissent pour butin des objets qui leur sont propre (fruit de cactus ou mille épines pour un pampa, ou fourrure de loup pour un... loup), ce qui rend l'aventure et les objets liés à chaque rencontre beaucoup plus logiques et intéressants. Ainsi, on est curieux de ce que va nous rapporter le prochain adversaire, et on tente de récupérer des butins rares ou particulièrement chers à la revente.
Car oui, nous abordons là le second point : l'argent. En effet, si on ne gagne pas (ou rarement) d'argent en tuant un monstre, on peut malgré tout vendre nos butins à des commerçants contre espèce sonnante et trébuchante - je veux bien sûr parler de gils (merci ceux qui suivent). Tout cela donne une impression davantage réelle d'implication dans la vie de la société d'Ivalice (le monde de Final Fantasy XII), affinée par l'utilisation d'un inventaire riche.
L'inventaire, parlons-en en effet : celui-ci permet classiquement de recenser de façon claire chaque arme, accessoire ou objet remporté, mais il permet également de donner une courte explication sur chaque butin durement acquis, et ainsi développer au fur et à mesure toutes les activités des Hommes de par le monde, et d'enrichir l'aventure tout au long des heures durant lesquelles le joueur va évoluer, ce qui est loin d'être anodin.
Très utile également, le bestiaire : très riche et particulièrement soigné, il donne des informations sur chaque monstre ou ennemi vaincu avec une image, des informations sur les mondes traversés et diverses informations étranges données en pointillé sur des évènements passés, des objets rares ou des secrets bien cachés. Une source d'information intarissable dont il faudra battre à chaque fois le nombre de spécimens mentionnés pour avoir toutes les feuilles relatives à chaque espèce s'il vous plaît !
Avec tout ça, des mondes magnifiques, des couleurs de toute beauté, du level-up progressif et haletant, un nouveau système de combat avec des gambits soignés, des monstres intelligents avec des tactiques et des façons de penser bien particulières, et donc des dizaines et des dizaines d'heures de jeu à savourer : pas de doute, tout y est, ou presque. Allez, j'y retourne ! ^^

Comments

[Lynks]

Voilà une critique qui aura le mérite d'être constructive :)
Je ne suis personnellement pas là pour faire débat, mais je trouve cet opus particulièrement réussi sur beaucoup de points ; nul doute pourtant que le prochain devrait être encore plus abouti dans bien des domaines, notamment ceux dont vous parlez.

[Shu]

Je suis pas très d'accord avec Sylkarion sur un point :

Je trouve dommage que l'on perde de plus en plus toutes les animations qui concernent les sorts et autres habilités (j'ai toujours aimé voir l'évolution des magies par exemple, à quoi ressemblerai le prochain sort "Ultima" entre autre...) . Dans ce FF, même si on a beau avoir une liberté de mouvement incroyable, on se rapproche plus d'un MMORPG (chose prévisiblement vu que le projet FFXI n'était pas loin) qu'un RPG dont nous avions l'habitude de jouer. J'aimais bien aussi les phases de combat conventionnelles et non directement par l'interface d'exploration...mais bon, les goûts et les couleurs :D. De plus, il est normal pour Square de vouloir innover même si parfois il s'y perd.

Sinon, je dois aussi dire que l'ambiance musicale n'est pas la meilleure quand même. Il est vrai qu'il ne s'agit pas de Nobuo Uematsu mais d'Hitoshi Sakimoto (Breath of Fire, Vargant Story,... pour ce qui connaissent). J'apprécie grandement ce dernier, et certaines musiques de FFXII sont bien agencées. Mais il n'y en a que peu par rapport à toute la playlist, et l'écoute devient facilement "bourrative".

Et enfin, je termine par dire qu'il vaut quand même sa note de 40/40 du magasine Famicon (je crois). Mais il ne me vient pas dans mon classement des 3 meilleurs Fainaru Fantaji.

ps : les pampa de FFXII sont hideux ôô

[Lynks]

Un peu qu'on l'attend ce FFXIII ! ^^

[Sylkarion]

S'il y a bien une chose qu'on ne peut pas reprocher à ce jeu, c'est son histoire. Pour la première fois un FF bénéficie d'une histoire géo-politico-stratégique de toute beauté digne du meilleur FF Tactics. J'ajouterais même qu'en grand amateur de Final Fantasy depuis de longues années, c'est le premier d'entre eux que je trouve quasi dénué de défauts. Le FF absolu en quelque sorte. En attendant de voir ce que donnera la XIII sur PS3 ^^