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L'Oeil de Lynks
29 avril 2012

Weekend de 4 jours - Acte II

J'ai envie de rien faire. On dit souvent que, parfois, c'est bien aussi de ne rien faire. Moi ça me fait chier... J'ai l'impression de plus être motivé, ça me gonfle. Allez, un p'tit Duke en multi me fera pas de mal. Un GAD à Hoover Dam, pourquoi pas. J'ai hésité avec un DM à Morning Wood avec moins de ping, mais je trouve le GAD plus rigolo. Putain, ça lag à mort, c'est lourdingue... Wouhou, j'ai gagné avec 33 victoires alors que j'ai commencé 3 minutes après le début de la partie (de 15 minutes...). Et j'ai même remporté les derniers points de mon équipe pour l'emporter 77 à 73 ! C'était trop facile... C'est pas assez lourd ! Bref, je kiffe pas en fait, j'ai pas envie de jouer à ça en pleine journée... Ca y est, le soleil se pointe alors qu'il est 18 heures ! C'est cool... Je vais me remettre sur ma partie de FFIX du coup. Quand je pense que Djidane à 9 niveaux de moins que sur ma partie précédente au même stade (40 heures environ), ça fait peur ! Mais qu'est-ce que j'ai bien pu glander ? Direct je commence par un boss, ça m'apprendra à sauvegarder n'importe comment tiens... C'est Arkh ! Si le jeu était réel, il lui suffirait d'un coup de sa lame pour tuer tout mon groupe en un coup... Encore une fois, tu veux faire certaines attaques contre les boss, et celles-ci ne fonctionnent pas. Ah, et les vols ratés, qu'est-ce qu'ils m'agacent dans ce jeu... Et comme il n'y a que Djidane qui peut voler, bin il fait que ça pendant tout le combat, et donc il sert à rien... Eiko privée de magie me sert à rien non plus, sauf pour les soins hyper urgents via les Maxi Potions. Mais comme Steiner a la compétence Herboriste qui double les effets des soins (et que c'est le seul), il vaut mieux passer par lui en temps utile (alors que c'est lui qui tape le plus fort, un comble...). AH ! Djidane vole enfin une Lance Gourou ! C'est pas trop tôt. Eiko en transe, ça n'apporte évidemment rien à ce stade, c'est juste magnifique. Meurs, saloperie !

Ah, au fait, pour la combinaison du sablier lorsqu'on contrôle Cid (grenouille), c'est les poids Terre-Pierre-Fer. Il faut pas prendre le poids en Bois, le plus léger.

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28 avril 2012

Weekend de 4 jours - Acte I

Je jongle avec un cube grelottant alors que le soleil couchant se perd dans les nuages et dans l'horizon. Une douce mélopée s'évade dans le vent qui s'engouffre entre les roches, et le nom d'EUYEVAIR s'affiche. Oh ! Un mog. Le temps de dépenser plus de 70.000 gils alors que je n'en ai que 40.000 (même dans FF on achète à crédit...) et me voilà m'avançant vers à travers le sable rougeoyant. Djidane arrive devant une IMMENSE porte et se demande si c'est l'entrée... Mais quel con ce Djidane ! T'as pas dit le mot magique en plus, la porte risque pas de s'ouvrir. Ah bah si en fait, elle s'ouvre toute seule, tout est normal... Deux coffres et trois passages non explorés plus tard, un monstre (ou un mob, c'est selon) m'offre l'objet Renais avant de claquer. Que dois-je comprendre ? Mes amis vont-ils mourir ? Pourquoi tant de mystères ? POURQUOI ? Ah, et puis le mog de l'entrée m'a confié une lettre pour un mog qui se trouve DEUX ÉCRANS PLUS LOIN. Non mais c'est se foutre de la gueule du monde, non ? J'ai une tête de larbin ou quoi ? En plus l'autre il envoie un courrier pour se plaindre qu'il y a de moins en moins de courrier. Il est Français celui-là, non ? J'apprends au commentaire suivant qu'il s'agit en réalité d'un mog femelle. Mais où va le monde ? Oui, il y a trop de questions dans ce texte. Ah ! L'un de mes ennemis préférés, Epitaf, fait son apparition. Avec son attaque Fossile, je comprends pourquoi certains monstres à l'extérieur nous faisaient gagner des Défijeurs maintenant. Oh, et son attaque Doppelgänger est magnifique, je l'adore. Voir ce cher WP pour plus de prévisions sur la dualité. Ah merde ! Je ne peux plus utiliser la magie ! Traîtrise ! Les combats s'enchaînent pendant un certain temps car j'ai un peu de mal à comprendre l'ordre dans lequel il faut faire les choses... Bon aller, je sauvegarde, j'en ai marre et j'ai la dalle.

10 avril 2012

Parenthèse spatiale

Les jours passaient, identiques aux précédents, identiques aux suivants. Inerte, semblant se contenter de ce qu'il subissait, les joies comme les peines quotidiennes lui semblaient fades, bien loin de tout ce qui aurait dû être sa réalité. Et au fond de lui, il se rendait compte que seuls la souffrance, les moments difficiles et les pires situations lui étaient profitables: oui, au fond de lui, il était meurtri par ces situations qu'il n'avait pas pu contrôler ni maîtriser, mais c'est par elles qu'il ressentait cette flamme de la vie qui brûlait intensément en lui.

En fixant son casque machinalement, il se rappelait son objectif: réparer une partie de son vaisseau dérivant dans l'infini de l'espace. Vu de l'extérieur, il paraissait serein, maître de la situation, de ces gestes et de ses pensées, fixé sur son seul objectif. La combinaison qu'il portait pesait de tout son poids sur son corps, ralentissant ses gestes, compliquant ses réflexes. Le sas s'ouvrit dans un bruit sourd, puis il y entra. Là, dans cet endroit semblant représenter un couloir entre les mondes, il réfléchissait: serait-il dans une situation identique une fois mort ? Traverserait-il une porte vers un autre univers, moins accueillant, plus hostile ?

L'accès vers l'extérieur s'ouvrit à son tour, et il coupa toute réflexion. Bien arnaché, il s'assura deux fois que rien ne mettrait en péril sa sortie. Pourquoi attacher soudainement tant d'importance à la vie ? Nous paraît-elle moins futile dans les moments critiques ? Un sourire marqua son visage. Il se demanda même pourquoi il souriait, subitement, devant l'ineptie de ses propres questionnements. Enfin, il sortit, le regard décidé. Là, dehors, tout était sombre, comme mort. Sa respiration se fit plus marquée, comme voulant s'assurer qu'il était bien présent, qu'il pouvait survivre à ces lieux. Il était comme oppressé, et se dit qu'il allait se dépêcher de réparer cet impact pour rentrer au plus tôt. Il se mit donc en route et longea son vaisseau en suivant une échelle: d'ailleurs, il n'eut même pas à s'écarter de ce chemin pour trouver ce pour quoi il était sorti. Se saisissant de ses outils, il fixa un matériau solide pour boucher un interstice, puis appliqua une sorte de colle. C'eut l'air simple, mais il ne fallait ici rater aucun mouvement: le droit à l'erreur n'existait pas, ou peu.

A cet instant, et alors qu'il aurait dû simplement faire demi-tour et retourner en cabine, son regard se porta sur une étoile, lointaine, brillante, énigmatique. Son cœur se serra, il déglutit, puis diverses pensées l'atteignirent: y avait-il une vie, là-bas ? Quelqu'un regardait-il dans sa direction en ce même moment ? Cela le rassurait-il de se dire cela, ou cela l'inquiétait-il ? Et puis, finalement, que faisait-il ici ? Ses yeux se perdirent dans le noir abyssal qui l'entourait, et il eut comme une envie stupide de se laisser happer par la luminosité de cette astre lointain. Stupide ? Vraiment ? Il saisit le mousqueton qui le retenait à la vie, et hésita un très court instant avant de se détacher, l'air de rien. Il aurait encore pu se rattraper, revenir, mais son acte était décidé, réfléchi, sensé.

Après tout, quelqu'un l'attendait-il quelque part ? Qui se souciait finalement de lui ? Et quand bien même y aurait-il des personnes se préoccupant de ce qu'il devenait, y avait-il vraiment une place pour lui quelque part sur cette Terre ? Il lui semblait présentement que sa place était là, dans cet immense espace, à dériver. En prenant cette voie, il eut l'air soulagé, serein, heureux, accompli. Son passé ne lui revint même pas en tête. Il eut cette impression du devoir accompli, l'impression d'avoir toujours fait ce qu'il fallait, même si rien ne s'était forcément passé comme il l'avait espéré. Là, c'était juste que l'occasion s'était présentée, alors il l'avait saisie.

Il dériva, longtemps, au milieu de cet infini. Il ne bougeait même plus les membres, il se laissait complètement aller, le regard perdu vers le néant. Au bout d'un certain temps, l'oxygène se fit plus rare, petit à petit. Une sorte de sommeil commença à le prendre, doucement. Ses yeux commencèrent à se fermer, sa respiration se faisant plus espacée, plus lente. L'étoile brillait toujours au loin. Et ceux qui l'avaient connu, ceux qui le connaissaient jusqu'à présent, tous furent soudainement pris d'une sorte de légère douleur dans la poitrine. Ils regardèrent le ciel, de là où ils se trouvaient, impuissants, interrogatifs. Puis ils reprirent leur vie, comme si de rien n'était.

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