Suite à cet article, je me devais de rebondir au sujet du manga Doubt. Car j'ai acheté le quatrième et dernier volume ce weekend, et l'ai lu aussi sec ce midi. Et il n'y a pas à dire, ce titre est définitivement une merde (désolé...).
Déjà, j'ai été fort étonné que ce quatrième tome soit le dernier. Vu comme se terminait le précédent, je tablais au moins sur 6 ou 7 tomes... Bon, tant mieux, ça me fera économiser quelques euros (ou plutôt, ça me les fera dépenser dans d'autres mangas). A la différence des précédents, ce volume est assez énorme au niveau du nombre de pages (ou alors il est juste plus gros ?); le prix reste malgré tout identique (heureusement). Quant à la trame en elle-même, là, on frôle le zéro pointé. Dès les premières pages du premier tome, j'avais peur: disons simplement que je retrouve dans celui-ci tout ce que j'avais redouté.

Attention, énormes spoilers de la mort qui tue ON, merci de ne pas lire si vous n'avez pas lu le manga en entier car je raconte tout sans aucun scrupule :

Mitsuki (la gentille devenue méchante) dit que Yû (le héros) est un menteur parce qu'il ne lui a pas dit qu'il n'avait pas de code-barres tatoué sur le corps. Elle lui avait soi-disant laissé une chance en ne lui mettant pas de code-barre mais le punit parce qu'il ne lui a pas dit alors que c'est elle qui ne lui en a pas mis et qu'elle le savait: vous suivez ? En gros, elle lui reproche de mentir en faisant abstraction même du stress généré par la situation et des meurtres. Soit.
Ensuite, petite explication sur le pourquoi de la tuerie: une belle partie de rigolade. L'une est tuée parce qu'elle aurait fait croire qu'elle était une victime (?), l'autre parce qu'il garde le sourire en toutes circonstances (??) et la dernière parce qu'elle serait une grosse rebelle qui ferait partie des yakuzas (au moins) mais qui là s'est faite dézinguer en deux minutes. Crédible. Mais bon, continuons pour en savoir plus. Mitsuki (la gentille devenue méchante) a juste l'air d'une grosse psychopathe, et apparemment Hajime (le bigleux suspect) aurait tué quelqu'un au cours d'un exercice (mais de quoi parle-t-il ???). Là, je me suis même demandé si la traduction française de Ki-oon n'avait pas des ratés, et je pense que non d'après leur professionnalisme. Donc, ces gens étaient des menteurs qui méritaient de mourir. Bon, allez, disons que je suis d'accord.
La psychopathe téléphone alors à son père avec des plans-séquences dans un hôpital qui ne servent à rien, puis elle va chercher une corde pour pendre nos derniers gentils héros, et laisse donc Yû (le héros) et Hajime (le bigleux suspect) discuter tranquillos. Bien sûr. On apprend alors que ce dernier est en fait un keuf (un keuf fait très souvent suspect) et qu'il savait tout ce qu'il s'était passé ! Incroyable retournement de situation. Mais alors que le lecteur ne comprend plus qui parle à qui avec un mélange de phylactères et de dessins qui n'ont rien à voir les unes avec les autres, Mitsuki (la gentille devenue méchante) nous révèle enfin le pourquoi du comment: Yû (le héros) lui aurait menti un peu plus tôt dans la semaine ! Diable ! Enfer ! Damnation ! C'était donc ça !
Mais tout ceci n'est en réalité qu'un horrible malentendu: il ne lui mentait pas, il voulait juste lui faire un cadeau pour son anniversaire. Bah mince alors, trois morts à cause de ça, c'est ballot. Mais alors qu'ils parlent à n'en plus finir et par un hasard de circonstance incroyable, Yû (le héros) arrive à saigner Mitsuki (la gentille devenue méchante) et s'enfuit avec ce bon Hajime (le bigleux suspect qui est en fait un keuf) qui pionce parce qu'il est trop blessé. C'est alors qu'il veut ouvrir la porte de sortie que Rei (la gamine bizarre) réapparaît, aussi fringante qu'à la première case du manga ! Hé oui, c'est elle la super-méchante d'après ses propres dires - une jolie pirouette de la part de l'auteur digne des tous meilleurs films du genre - et elle aurait décidé de tuer tous ses anciens téléspectateurs pour se venger, parce que ses amis ont pas été gentils avec elle et parce que ses parents sont des dépressifs attardés. Elle aurait pu mourir dans leur accident de voiture, mais non: quel manque de bol ! Bref, Rei (la gamine bizarre qui est la super-méchante) casse le cadeau que Yû (le héros) voulait offrir à Mitsuki (la gentille devenue méchante) qu'il avait dans la poche (il vient de s'en rappeler); elle lui raconte alors qu'elle a hypnotisé Mitsuki (la gentille devenue méchante) parce qu'elle était faible. Aha ! Le mangaka est alors assez fort pour ne pas montrer de scène finale, et il y a alors un SUPERBE cliffhanger qui ne mène à rien sinon une scène ayant lieu le lendemain ou un truc comme ça.
Rei (la gamine bizarre qui est la super-méchante) appelle alors Yû (le héros) sur un portable qui se trouve par terre. Il était à l'hôpital à veiller Mitsuki (la gentille devenue méchante mais qui était en fait hypnotisée par la vraie méchante et donc qui est gentille) qui allait prendre perpète pour meurtre mais qui est pour l'instant dans le coma. Chose magique, et alors que Hajime (le bigleux suspect qui est en fait un keuf) se fait dézinguer comme un con, la sonnerie du portable par terre aurait réveillé Mitsuki (la gentille devenue méchante mais qui était en fait hypnotisée par la vraie méchante et donc qui est gentille) de son coma, et elle serait alors redevenu méchante. On n'en sait pas plus. Peut-être que Yû (le héros) est mort. Mais apparemment on n'en sait rien, et tout le monde s'en fout. Moi le premier.

Spoilers OFF, vous pouvez retourner glander.

J'ai lu vendredi midi le tome 8 du manga Sun-Ken Rock.
Dès la première page de ce volume, on sent que Boichi - le mangaka - va encore se faire plaisir au niveau des courbes de ces personnages féminins... Kae-Lyn est d'entrée quasiment nue, ça promet pour la suite. Il n'empêche, l'humour a lui aussi l'air d'être au rendez-vous, et ce encore plus qu'avant: le lecteur sait d'ores et déjà que ce qu'il voit dans les toutes premières planches n'est qu'un prétexte pour l'auteur, et que ce chapitre va être totalement loufoque !
Hors ces premiers dessins quelques peu dévêtus - et qui nous ramènent immanquablement au fait qu'il ne faut pas lire certains mangas au milieu de la foule pour ne pas avoir l'air d'un dégénéré - Boichi nous démontre dans ce tome toute l'étendue de son amour pour la virilité et la bouffe. La virilité, ça fait un bout de temps qu'on la croise: chacun sait d'ailleurs qu'il en sera question à un moment ou à un autre, et que la bande à Ken va devoir livrer quelques coups...
Par contre, la bouffe, honnêtement, l'auteur donne envie: plats typiques coréens à foison avec moult détails et dessins reproduits d'après photos, y a pas à dire, ça donne l'eau à la bouche. Ça donne également envie d'en faire autant que la team de Ken, et d'aller s'éclater la panse de bons petits plats dans un resto traditionnel... Mais bon, malheureusement, c'est pas trop mon truc. Alors je me rabattrai probablement sur un petit KFC ce weekend.
Outre tout cela, il y a également le gros point fort de ce manga: l'humour. Autant l'auteur est un génie pour ce qui est de reproduire de superbes dessins, autant il excelle dans le fait d'en faire des tous nazes qui en deviennent tordants: la géniale scène où Ken jongle entre son rendez-vous avec sa team et celui avec sa chère et tendre Yumin, en courant à toute berzingue pour ne pas éveiller les soupçons, est véritable tordante: honnêtement, elle m'a vraiment fait rire, et pas qu'une fois.
A lire absolument donc, mais à ne pas mettre entre toutes les mains les enfants !

J'avais acheté le tome 1 du manga "Drôles de racailles" de Miki Yoshikawa (Pika Edition) il y a quelques semaines, et je l'ai lu vendredi midi.
L'histoire: Daichi est un voyou qui sèche les cours et n'est pas vraiment intégré au lycée. Il se bat, il tient tête aux profs... Un jour, la déléguée de la classe, une jeune fille à lunettes à l'air sérieux répondant au doux nom d'Hana, vient le voir pour lui proposer de participer à la sortie scolaire... Dubitatif, Daichi va apprendre à ses dépends que celle qui a l'air d'une intello stricte se révèle en fait être une ancienne racaille doublée d'une débile profonde...
Mon avis: E-NOR-ME. Franchement, il y avait vachement longtemps que je n'avais pas lu un manga qui m'avait fait autant rire. Alors OK, l'histoire n'est pas à tomber par terre, mais le duo de personnages Daichi + Hana est extraordinaire d'humour ce qui renforce tout le reste. Le scénario reste en plus dans une certaine dynamique car fonctionnant réellement en terme d'épisodes. La mangaka Miki Yoshikawa s'en donne à cœur joie et arrive à un résultat vraiment très bon: sans aller dans la parfait, le design des personnages colle parfaitement aux situations burlesques, et certaines planches m'ont vraiment fait mourir de rire.
Bref, un excellent moment de détente que je vous conseille absolument !

Hier, j'ai lu le douzième tome de Bobobo-Bo Bo-Bobo. Enfin, lu, même pas en entier en fait. A vrai dire, il est aussi naze que le onzième. Bon, on sourit parfois, mais ça devient vraiment trop lourd finalement, trop répétitif, et une histoire trop bancale. Du coup, j'achèterai pas la suite.
Meilleure surprise, j'ai (enfin) dévoré le second tome de Debaser. Véritablement excellent. Tout, de la critique sociale à l'humour, est à prendre à 100%. Raf "chan" fait vraiment du bon boulot: je vous le conseille vivement ! Ça me rappelle un peu Pascal Brutal dans l'esprit du scénario, mais en version manga et rock. Du tout bon, donc. Je vais vite m'acheter le troisième...

Suite à cet article-ci, je prouve que j'ai bien réussi à dégoter les tomes 5 à 10 de Gang King, grâce à Fri notamment. Merci à toi, je viens de lire le 8 et c'est vraiment un plaisir... ^^

J'avais parlé du manga Gank King le 1er mars dernier. Depuis, j'ai réussi à choper sur PriceMinister les volumes 2, 3 et 4 (incroyable, je n'osais penser que ça serait possible), mais je viens de finir de les lire aujourd'hui (ça montre vraiment la vitesse à laquelle le temps s'écoule: plus de 7 mois !)...
Mon problème présentement, c'est de trouver maintenant les tomes suivants. Car, malheureusement pour moi, ce titre est en rupture totale, et ma seule chance est de le trouver en occaz. Et comme je les achète dans l'ordre, j'ai surtout le souci de trouver le tome 5 puis le tome 6. Si, par le plus grand des hasards, vous trouviez une vente quelconque de ces tomes sur un site sur le net, pourriez-vous me prévenir ? Je cherche, je cherche, mais impossible de mettre la main dessus... :/
Vous remerciant d'avance de cette contribution... ^^

Découvert il y a plusieurs semaines, le manga Blessures nocturnes a été une grande claque pour moi, poignant d'émotion et démonstratif dans la douleur de chaque expérience racontée. Cela fait d'ailleurs un moment que ces seinens me font davantage vibrer que les shônens classiques, au même titre qu'Ushijima ou même Real a un degré moindre. La noirceur de titres que j'ai lu il y a plusieurs années dans le monde des yakuzas, tel Strain, Heat ou Sanctuary (de Buronson et Ryoichi Ikegami), y est sûrement pour quelque chose - tout comme mon évolution personnelle probablement.
Né de l’expérience réelle du professeur Osamu Mizutani et du talent artistique de Seiko Tsuchida, le manga narre les destins tragiques d’adolescents en perdition, victimes de la drogue, de la prostitution et de la violence, qu’elle vienne de leurs proches ou de leurs fréquentations. Il met en avant la cruauté d’un monde qui ne se retourne plus sur une jeunesse malade, gangrenée, bien que pleine d’espoirs devenus autant de désillusions. Devenu patrouilleur nocturne, le professeur apparait comme un observateur toujours à l’écoute qui donne quelquefois le coup de pouce décisif... ou pas. Le sujet est bouleversant et le ton utilisé par Seiko Tsuchida, tout en retenue, ne manque pas de toucher et de sensibiliser sur cet enfer qui commence souvent par une simple différence. Il est appuyé par le réalisme sobre du graphisme qui, sans en faire trop, dépeint toute la noirceur de chaque situation particulière. En définitive, une sorte de témoignage poignant d’une réalité qu’on préfère taire pour ne pas se sentir coupable (article en partie tiré du site BDGest').

Me And The Devil Blues: une histoire inspirée de la vie du célèbre musicien de blues Robert Leroy Johnson.
L'histoire: A la fin des années vingt, aux États-Unis, dans la région du delta du Mississippi, la plupart des noirs travaillent dans des fermes tenues par des blancs et sont considérés comme de la simple main d'œuvre. RJ, jeune homme de ferme ordinaire, rêve de devenir un bluesman, mais ne sait pas jouer suffisamment bien de la guitare. Il va pourtant connaître un destin hors du commun mais il ne le sait pas encore...
Mon avis: Excellentissime manga dont je viens de finir de lire le quatrième tome, Me And The Devil Blues (Ore To Akuma No Blues en VO) a de superbes graphismes et une ambiance dark vraiment prenante. L'idée de reprendre ce fameux pacte avec le diable est tout bonnement grandiose, d'autant que le croisement de l'histoire avec celle de Clyde Barrow est fantastiquement mise en scène. Ajoutez à cela la prohibition et le racisme de l'époque, et voilà un manga seinen des plus agréables à lire et à découvrir... de toute urgence !

Parce que, quand même, Hunter X Hunter 26, il démonte tout.

C'était il y a maintenant quelques années. Combien de fois ai-je lu ou entendu: "Nan mais sérieux, HxH, depuis la fin de Greed Island et l'arrivée des Kimera Ants, c'est trop de la merde !". Moi, j'ai jamais eu cette impression. Déjà parce que, avec Yoshihiro Togashi, on peut quand même s'attendre à tout, et donc au meilleur; par conséquent, j'ose lui faire confiance. Ensuite parce que la façon qu'il a de construire ses histoires, ses scènes, ses actions, c'est tout bonnement génial et quand même sacrément tordu; et qu'en plus, l'impression ressentie est vraiment unique. Enfin parce que rares sont ceux qui ont son style de dessin, entre perfection étrange et esquisses rapides; ceci donne réellement un résultat plaisant, agréablement humain.
Dans ce fameux tome 26, il y a cette scène où Gon n'est vraiment pas content. Bin, cette scène, c'est tout ce qui fait HxH depuis le début. On n'a rien perdu de l'essence, on n'a rien perdu de ce qui faisait son charme. Il faut l'avoir lue dans son ensemble pour le comprendre, montrant ainsi combien ce titre est puissant, et qu'il prend aux tripes. Il suffit d'avoir cette "sensibilité"-là.
Donc OK, la parution est lente, mais c'est toujours du très bon, vraiment. J'adore. Vive Yoshihiro Tohashi, vive Hunter X Hunter.

Sûrement aperçu dans les pages du magazine Animeland (ou pas, après tout ma mémoire est peut-être défaillante), la publicité pour le manga fraîchement sorti chez Ki-oon "Doubt" avait pourtant de la gueule en couverture...
L'histoire: C'est un jour banal dans la vie d'un garçon banal. Celui-ci joue à un jeu sur internet appelé "Rabbit Doubt" dans lequel le but est de trouver le loup dans la bergerie (ou plutôt le loup se cachant parmi les lapins). Il a décidé ce jour de rencontrer plusieurs personnes du jeu, et cinq d'entre eux se retrouvent alors. Mais l'histoire ne serait pas ce qu'elle est sans que, finalement, ces cinq jeunes gens de moins de vingt ans se retrouvent sans crier gare dans une véritable partie de chasse à l'homme, grandeur nature...
Mon avis: La quatrième de couverture nous promet une histoire proche de "Saw", et il y a effectivement un peu de ça... vite fait. Dès les premières pages, on sent que le scénario va être mou du genou, et que les personnages stéréotypés sont assez fades. D'ailleurs, à la lecture des premières pages, on ne comprend pas toujours où l'auteur veut en venir: il se mélange un peu les pinceaux, veut présenter ses personnages rapidement en tentant de nous les faire paraître super gentils et s'entendant bien, wahou mais c'est la fête dans un monde idyllique. Après, on tombe rapidement dans la facilité, avec clichés redondants et autres plans ridicules bien connus de ceux qui regardent ce genre de film à la Saw (le gore en moins dirais-je, tant les scènes sont rares ou invisibles). Pourtant, le tout se lit plutôt bien, mais on ne ressent rien. On a juste envie de voir tous les personnages se faire massacrer un à un et que le méchant gagne, histoire qu'il se passe enfin quelque chose d'intéressant. A suivre au tome 2 (car oui, je l'achèterai quand même).