Alors qu'il passait à la télévision, j'en ai profité pour regarder - enfin - le film "Minority Report" de Steven Spielberg, avec notamment Tom Cruise et Colin Farrell.
L'histoire: En 2054, la ville de Washington a réussi à éradiquer la criminalité. Grâce aux visions du futur fournies par trois individus précognitifs, les agents de Précrime peuvent écrouer les criminels juste avant qu’ils n'aient commis leurs méfaits. Mais un jour, l’agent John Anderton reçoit des précogs une vision le concernant: dans moins de 36 heures, il aura assassiné un homme qu’il ne connaît pas encore et pour une raison qu’il ignore. Choqué, il prend alors la fuite, poursuivi par ses propres coéquipiers qui ont pour mission de l’arrêter conformément au système...
Mon avis: Si l'histoire à l'air franchement alléchante, j'ai trouvé le film long (près de 2h30 !) pour un scénario beaucoup trop compliqué et traînant vraiment à certains moments. Du coup, j'ai eu du mal à l'apprécier, mais je l'ai quand même suivi jusqu'à la fin pour voir un final en apothéose déplorable et ridicule, qui finalement ne m'a pas satisfait le moins du monde. Je n'aime pas les films avec des héros de ce genre, et je n'ai pas non plus apprécié le genre "complot qui finit bien parce que Tom Cruise c'est le plus beau d'abord". Bon, c'est très beau, c'est vrai, il y a de bonnes idées c'est clair, mais tout ça est dû aux effets spéciaux et à l'auteur du livre au départ, non ? Allez c'est pas très grave, ce genre de film avait peu de chances de me convaincre et de me marquer de toute façon... :3

Je sais, c'est la quarantième fois que je le vois, mais "Way Of The Gun" n'est pas mon film préféré pour rien...
L'histoire: Parker et Longbaugh, deux truands sans envergure, kidnappent Robin, la mère porteuse d'un homme d'affaires nommé Hale Chidduck. Ce dernier, lié à la mafia italo-américaine, recrute un "porte-valise" nommé Joe Sarno pour négocier et tenter de récupérer son futur enfant sans payer la rançon demandée par les ravisseurs...
Mon avis: LE film noir/thriller/western spaghetti moderne à voir absolument. Ce que j'adore particulièrement dans la trame, c'est l'ambiance américano-mexicaine, la psychologie des personnages, mais surtout la complicité particulière qui relie les deux héros joués par Ryan Phillippe et Benicio Del Toro. Du grand art dans tous les sens du terme, avec des scènes cultes (la poursuite en voiture avec les deux gardes du corps de Robin, la partie de cartes dans la chambre, la fusillade devant le motel, et enfin la fusillade finale). Du lourd donc, avec en prime un imbroglio scénaristique familial dont on a du mal à se dépêtrer entre tous les personnages. A voir et à revoir. Moi, je n'ai pas trouvé mieux depuis la date de sa sortie en 2000... ^^

On enquille avec un film vu au cinéma (et c'est assez rare pour être souligné), "Le Missionnaire" de et avec Jean-Marie Bigard.
L'histoire: Après sept années passées en prison, Mario Diccara est libre. N'ayant pas complètement réglé ses affaires avec le milieu, il demande à la seule personne de confiance qu'il connaisse, son frère Patrick, de lui trouver une planque pour se mettre au vert quelque temps. Patrick, curé de son état, lui suggère de rejoindre le Père Étienne dans son petit village de l'Ardèche. Mario endosse donc la robe pour faire le voyage. Mais à l'arrivée, les ennuis commencent: le Père Étienne est décédé et les villageois prennent Mario pour le nouveau curé...
Mon avis: J'avais conseillé un débranchement du cerveau pour aller voir ce film de Jean-Marie Bigard, ce qui est généralement un conseil à prendre en compte quand on va voir des longs-métrages de ce genre. Mais finalement le film est bien plus drôle que je ne l'avais espéré - encore faut-il apprécier un minimum l'humoriste au départ. Finalement, un scénario classique bien ficelé amenant diverses scènes vraiment très amusantes, des seconds rôles très bien joués rappelant certains films des Inconnus (Les Rois Mages par exemple) et une deuxième partie de film plutôt inattendue avec un ending en forme de morale dont Bigard a le secret (vu dans quelques sketches, ou le téléfilm dans lequel il avait joué). Bref, plutôt sympa tout ça finalement, et bon moment.

Je suis à la bourre sur les films que j'ai vu, alors je vais enchaîner aujourd'hui. Tout d'abord, "La vie est belle" de et avec Roberto Benigni.
L'histoire: C'est la seconde guerre mondiale, et Guido est juif. Alors qu'il vit tranquillement avec sa femme Dora et son fils Giosué, des soldats débarquent subitement chez eux et emmènent la petite famille dans un camp de concentration allemand. Une fois sur place, et ce pour préserver son fils, Guido lui fait croire qu'ils participent à un jeu dont le but serait de gagner un char d'assaut...
Mon avis: Film italien de 1997 récompensé notamment par trois Oscars, "La vita è bella" ne peut laisser ses spectateurs insensibles: renforcée par la cruauté de l'acte d'extermination qui avait lieu à l'époque, la trame est telle qu'on ne peut que s'insurger face à une telle inhumanité. A contre-courant de cela, le héros au coeur d'or Guido tente par tous les moyens de conserver la pureté de son fils, et de le protéger contre cette folie humaine. Une belle vision des choses face à une telle horreur, qu'on ne peut que saluer et recommander chaudement, même si la fin m'a paru un peu tirée par les cheveux, et même si les drames ne sont pas spécialement ma tasse de thé.

Ouais, le titre est limite... mais après tout, ça résume assez bien le contenu et le titre du film que j'ai vu ce soir, "Rien que pour vos cheveux".
L'histoire: Zohan est un agent secret du Mossad aux pouvoirs extraordinaires, élément essentiel de son armée. Mais il en a assez de cette vie de combats qu'il juge inutile, et profite donc d'un duel avec son ennemi juré pour mettre en scène sa propre mort. S'échappant ainsi du Moyen-Orient afin de pouvoir s'installer anonymement à New York, il tente d'y réaliser son rêve: devenir coiffeur...
Mon avis: Je mettais pas grand chose sur ce film avant de l'avoir vu, mais force est de constater qu'il est vraiment très drôle ! Ca faisait un bout de temps que des scènes ne m'avaient pas autant fait rire, et ça fait du bien. Bon, c'est vrai que le film est très bateau dans sa construction et que les gros clichés sont légions, mais il faut prendre tout ça au quatorzième degré et comprendre que tout est revendiqué par les scénaristes. Bref, si vous avez envie de passer une bonne soirée en regardant un petit film pour vous marrer, "You Don't Mess With The Zohan" est fait pour vous. Moi j'approuve ! o/

Ce soir, j'ai maté le film Taken.
L'histoire: Ancien agent secret américain, Bryan assiste par téléphone à l'enlèvement de Kim, sa fille, en plein Paris. Il lui reste peu de temps, 96 heures, pour retrouver sa fille, qui est aux mains d'une mafia albanaise spécialisée dans la traite des femmes et le proxénétisme. Alors qu'il se trouve à Los Angeles, il va mettre tout son talent d'ex-agent pour récupérer sa fille...
Mon avis: Que le début du film est lent ! On attend au moins 20 à 25 minutes avant d'avoir les premières cascades, et l'introduction semble interminable, se demandant même où le réalisateur veut en venir. Mais en fait, cela nous laisse plutôt le temps de tout deviner du film et de ce qui va suivre, et on a plutôt raison. Bon, après, on ne s'ennuie plus trop: Liam Neeson distribue baffes et balles à tous les méchants Albanais qu'il va croiser. Allez, on sent que c'est du Luc Besson, mais ça passe vraiment pas mal ! C'est d'ailleurs le meilleur du film, et voir le héros cogner sur ses adversaires en devient presque hilarant, voire jouissif. Bon, après, il y a quelques lenteurs, et le film est tragiquement monté selon des ficelles très classiques, dont la fin, quasiment pathétique. Mais allez, c'est quand même regardable... D'ailleurs, pour un film français, c'est plutôt très bien. Disons que c'est mon thriller préféré depuis le film Le Transporteur.

Ah oui au fait j'ai regardé le film Collateral jeudi soir, parce qu'il passait sur M6. A la fin du film, je me demandais même pourquoi je l'avais en DVD...
L'histoire: Après avoir déposé Annie, une procureur, qui lui a laissé sa carte de visite, Max, chauffeur de taxi, accepte de prendre un client, Vincent, pour cinq courses. Vincent prétend qu'il a cinq personnes à voir pour conclure un contrat immobilier dans la nuit. Mais le premier tombe mort sur le toit du taxi. Vincent décide de se servir de Max pour pimenter son contrat de tueur à gages. Dans le même temps, deux inspecteurs de la police de Los Angeles commencent une enquête. En effet, le premier tué devait témoigner dans un procès contre un mafieux qui s'ouvre le lendemain, et dont le procureur est Annie...
Mon avis: Si le film est intéressant sur bien des points notamment grâce à un bon scénario se déroulant sur une seule nuit, le côté psychologique sent assez le moisi. Le personnage de Vincent interprété par Tom Cruise est assez pathétique dans son genre, et le fait qu'il tombe sur un chauffeur de taxi assez minable (et qui semble se transformer en héros au fur et à mesure du film) est assez indigeste. D'autant que, fait que je n'aime guère, les gentils gagnent à la fin... Bon, du coup, film sympa à mater une fois, mais pas incontournable.

Ouais parce que mes trois derniers posts avaient des titres sous forme de question, je trouve ça cool alors je continue. Comment ça vous vous en foutez ?
Bref, ce soir, comme il y avait rien à la tévé et que j'étais - pour une fois - motivé pour regardé quelque chose en dévédé, je me suis maté le film coréen Running Wild, avec notamment - pour les spécialistes - Yu Ji-tae (Old Boy) et Kwon Sang-woo (Volcano High). Je peux pas me tromper, c'est marqué sur la jaquette du double-DVD.
L'histoire: Un flic violent sans foi ni loi (genre un peu dans mon style) veut venger le meurtre de son (demi) frère, qu'il tentait d'ailleurs de sortir des griffes de la drogue. Un procureur intègre enquêtant sur le parrain de la mafia coréenne va croiser sa route. Ensemble, ils vont tenter de le faire tomber: l'un pour l'honneur (ou la vengeance, c'est selon), l'autre pour la justice...
Mon avis: Si le début du film est fort long (il faut dire que la durée totale du long-métrage est de près de 2 heures), il faut bien avouer qu'il prend toute son ampleur dans une deuxième partie aussi intense que mouvementée. Certes, un film coréen n'est pas forcément super accessible à tout le monde (notamment à cause des noms qu'on ne retient pas, ou des personnages dont on ne se souvient plus par manque de repère et d'habitude), mais celui-là est l'un des tous meilleurs qu'il m'a été donné de voir, par une construction scénaristique excellente et par une contenance qu'il est parfois rare de retrouver au cinéma. Bref, et sans en dévoiler trop du film, la façon dont la vengeance et la justice se croisent à travers deux personnages principaux très charismatiques est excellente, et la fin plutôt très bonne. Pour une fois. Vraiment, je le conseille, un film politico-policier plutôt bien foutu et très dense. Du lourd.

J'ai profité de la soirée d'hier pour regarder le film "L'Amour extra large" qui passait sur W9 et que je n'avais encore jamais vu, avec notamment Jack Black et Gwyneth Paltrow.
L'histoire: Le dénommé Hal croise un jour le chemin d'une sorte de gourou de soutien qui l'hypnotise de telle sorte qu'il ne puisse plus voir que la beauté intérieure des femmes. Inconscient de ce changement chez lui, Hal continue donc de vivre normalement tout en draguant les jolies filles qu'il croise. Il tombe rapidement amoureux de la dénommée Rosemary, une femme très largement obèse dont il a une vision magnifique et adorable. Bien sûr, Hal ignore tout du physique réel de sa nouvelle compagne et les effets de l'hypnose ne durant forcément pas éternellement...
Mon avis: Si l'idée de base peut paraître grossière (sans jeu de mot) en ne comptant que sur l'humour dû aux quiproquos continuels entre tous les personnages, il est évident qu'on tombe forcément au bout d'un moment dans un romantisme larmoyant assez pathétique. Néanmoins, le film à le mérite de soulever bon nombre de questions intéressantes pas toujours très finement traitées: quid des idées reçues, de l'apparence, de l'intérêt de ce que pensent les autres, du côté mannequin surfait que peuvent avoir les modèles dont on nous sert en soupe au cinéma ou à la télévision ? Tout ceci est un vaste programme, un peu trop vaste pour un film qui n'a été créé que pour la comédie. Alors oui, c'est un film d'humour gras américain, mais ça reste sympa, surtout si on pousse la réflexion vraiment plus loin par la suite. Allez, on va pas faire le difficile, j'ai quand même bien rigolé... ^^

Alors que je suis en vacances depuis mercredi, j'ai la chance de tomber malade pile le même jour. Certes, ceci n'est pas très grave, mais cela n'aide pas réellement à se reposer... Du coup, et comme l'ordinateur me file vite mal au crâne (et que je ne suis généralement pas vraiment en condition de m'énerver...), j'ai eu l'occasion de regarder Direct 8 hier soir pour voir le fameux film Les Douze Salopards.
L'histoire: Quelques semaines avant le Débarquement, le major Reisman reçoit l'ordre d'accomplir une mission cruciale en territoire ennemi. Les hommes désignés pour l'accompagner ne sont pas des soldats d'élite, mais des déserteurs, des assassins et des violeurs, condamnés à la prison à perpétuité voire à la peine capitale. Le haut commandement estime que, n'ayant pas grand-chose à perdre, ces hommes n'hésiteront pas à tout risquer dans une mission impossible. Désapprouvant ses supérieurs, le major Reisman n'en obéit pas moins à leurs ordres et emmène ses hommes dans un camp éloigné. Les conditions de vie sont rudes et l'entraînement intensif. Une certaine solidarité s'installe. La mission se prépare au rythme des nombreuses répétitions. Au jour prévu, les hommes sont parachutés en Normandie...
Mon avis: Grand classique qu'il ne m'avait jamais été donné de voir, "Les Douze Salopards" est un film qui se laisse finalement bien regarder malgré ses quelques années (sorti en 1967 !). Lee Marvin, Charles Branson et John Cassavetes jouent à merveille et on est rapidement dans l'ambiance de ce camp au milieu d'une pléthore de personnages très charismatiques. De nombreuses scènes prêtent à rire, et malgré le côté un peu "léger" de certaines qui restent parfois limite, la plupart du film n'est pas déplaisant à voir. En clair, un film culte à voir au moins une fois dans sa vie, surtout pour nombre de références (et malgré une durée un peu longue de 2h30).