L'Oeil de Lynks

Un truc qui arrive parfois sans qu'on sache vraiment pourquoi, c'est le fameux coup de pression qu'on peut ressentir à un instant T alors qu'on croit avoir oublié ou omis quelque chose de très important qu'on devait à tout prix faire. Généralement, cette sueur froide ne dure que quelques secondes, le temps que l'esprit comprenne que non, en fait, tout va bien. Mais ce court instant nous plonge dans un tel état qu'on se demande soudainement s'il n'y a pas une part de culpabilité en soi. Après tout, s'il n'y a aucun problème et si tout va bien, quel est l'intérêt de ressentir ce genre de chose ? Les absences soudaines en sont souvent la cause lorsqu'on est perdu dans nos pensées, dans un état de fatigue relatif en fin de journée par exemple. Pourquoi parlé-je de cela me demanderiez-vous ? Mais cette question n'est qu'au conditionnel, je n'y répondrais donc pas. J'avais juste envie d'en évoquer le cas et la possibilité dans la vie de tous les jours car, mine de rien, ce sont des choses qui arrivent.

Benoît Delépine, alias Michaël Kael, envoyé spécial de Groland et ancien auteur des Guignols, a terminé son nouveau film, Louise Michel, qu'il coréalise avec Gustave de Kervern.
L'histoire est celle d'une usine de textiles qui ferme du jour au lendemain. Les ouvrières, écoeurées, vont alors mettre en commun leurs indemnités de licenciement pour engager un tueur chargé d'éliminer leur ex-patron...
Au casting, on retrouvera notamment Yolande Moreau, Bouli Lanners, Francis Kuntz, Albert Dupontel ou encore Benoït Poelvoorde. On pouvoir également y apercevoir Mathieu Kassovitz, par ailleurs producteur du film.
Il s'agit du troisième film de Benoït Delépine, qui a déjà signé Aaltra en 2004 et Avida en 2006.

Y'a des jours comme ça où tout prend la tête, à croire qu'on aurait mieux fait de rester couché le matin, ou de carrément pas se réveiller avant midi (ou même 15 heures tiens...). Mais finalement bon, on est là, et on bosse tant qu'à faire. Mais la moindre bourde, ou même un simple petit truc, n'importe quoi nous met en rogne pour rien, et surtout contre soi-même au final. Putain, il n'est que 10 heures, quand est-ce que la journée est finie ? Finalement, on attend qu'une chose : que le temps passe, et qu'il se déroule le moins de choses possible, si possible rien. Bon généralement ça ne se passe pas comme ça, mais on a tellement hâte de se barrer qu'à la limite, tout le reste on s'en fout. 16h42. Bon allez y'en a marre, je vous salue bien bas et je me casse. En espérant que le match du PSG de ce soir nous détendra. Une bonne partie de rigolade en perspective, chouette.

L'idée de départ ne paye pas de mine : en effet, cinq quidams préparent chacun leur tour, les cinq soirs de la semaine, un dîner en invitant les quatre autres personnes chez eux. Au terme du dîner, chacun donne une note sur la cuisine, la décoration et l'ambiance, et l'hôte du jour se retrouve affublé d'une note sur 10 devant être la meilleure de toutes au terme de l'émission du vendredi. Et tout ça pour gagner 1000 €. Le challenge est pauvre, mais étonnamment, les cuisiniers - en herbe ou non - relèvent le défi de façon créative et sérieuse, et se donnent un mal fou pour devenir le premier de cette lutte de séduction.
Si ce genre de pseudo télé-réalité doit sans doute demander peu de moyens à M6 étant donné que chaque personne prépare le repas pour les autres et que les dîners se déroulent chez chacun d'eux, on notera que cette émission se regarde de façon particulière alors qu'on y voit des gens inconnus déguster ou critiquer des plats devant la caméra : en effet, plus que la cuisine, c'est souvent la personnalité des convives qu'il est amusant de suivre et leur façon de se comporter face à la compétition ou sur le fait de faire découvrir aux autres de nouvelles saveurs.
Un Dîner presque parfait, du lundi à vendredi à 18h05 sur M6.

Ça faisait un moment, mais revoilà enfin une petite phrase mythique de notre Mister M national :

- C'est pathétique.
- ... ?
- Après Tic et Tac, Pat et Tic.

xD

Et comme d'habitude pour illustrer, une petite vidéo des Inconnus avec le fameux sketch "Putain fais chier merde".

Alors que je vous annonçais le mois dernier la sélection de Sébastien Tellier pour représenter la France à l'Eurovision qui aura lieu le 24 mai prochain en Serbie, le député de de l'Oise François-Michel Gonnot a décidé de mener un combat contre le titre choisi "Divine". Motif : le titre de Sébastien Tellier choisi par France 3 est chanté en anglais. Ouh punaise, voilà qui méritait une question écrite à l'Assemblée nationale à l'attention de la Ministre de la culture Christine Albanel ! Et tout ça alors que notre Sébastien Tellier possède en plus une version française de sa chanson... Pathétique.
Ci-dessous, le clip de Divine.

D'après plusieurs articles publiés depuis le début du mois d'avril et le fameux poisson qui avait été lancé par un mystérieux comité de la défense, le point-virgule serait aujourd'hui devenu un signe de ponctuation obsolète qu'on utiliserait plus sous prétexte qu'il serait trop compliqué à introduire dans des phrases devenues de nos jours de plus en plus courtes (ce qui n'est pas vraiment mon cas sur ce blog, loin s'en faut). Pourtant, le point-virgule est plutôt tendance à en croire les smileys de ces dernières années ! ;)
Un atout de charme donc qu'il convient de ne pas laisser dépérir, et que son petit air taquin et mignon ne saurait nous dissuader d'arrêter l'utilisation - aussi parcimonieuse soit-elle. Car après tout, le point virgule n'est-il pas le liant entre deux phrases pouvant opposer des avis ou comparer des méthodes ? Et dire que je n'ai même pas réussi à le placer dans ce billet, ça frise le ridicule...

La claque du jour, et ça fait plaisir, c'est la manga de Shôhei Manabe, j'ai nommé Ushijima.
L'histoire : Un bureau qui ne paye pas de mine, un homme à la tête de yakusa, une file de clients impatients ; nous nous trouvons sur le lieu de travail d'Ushijima, et c'est pour lui une journée ordinaire : des gens viennent lui emprunter de l'argent. En effet, notre homme est ce que l'on appelle un "yamikin", une sorte d'usurier vers qui se tournent tous ceux qui ont absolument besoin d'argent. Pour Takada qui débute au service du patron des lieux, c’est la découverte d’un monde souterrain où l’argent règne en maître. Guidé par Ushijima, Takada apprend les ficelles du métier, et les combines pour soutirer aux clients leurs derniers billets… sans aucun état d’âme. Au fil des histoires, on assistera à la lente descente aux enfers de plusieurs protagonistes, s'enfonçant petit à petit dans leurs travers alors qu'Ushijima fera montre d'impassibilité en faisant son étrange travail quotidien...
Mon avis : Au premier abord, le trait du dessinateur semble excellent (très proche d'un titre tel que Real de Takehiko Inoue), mais on se rend vite compte quand on commence la lecture que le trait de Manabe est très particulier, ce qui lui donne un charme vraiment spécial. De fait, son style graphique rend les histoires plus prenantes et intéressantes, et on est tout de suite mené dans cette vie souterraine de l'argent sale et de la déchéance humaine ou règne violence, drogue, folie douce et critique acerbe d'une société actuelle particulièrement difficile et que certains n'hésitent pas à utiliser par des pans peu conventionnels. Je me suis acheté les quatre tomes sortis mais n'ai lu que le premier pour l'instant, et il n'empêche que j'ai été immédiatement séduit comme ça n'avait pas été le cas depuis longtemps pour un seinen. A découvrir sans tarder !

Deux vidéos détournées de Chuck Norris par Mozinor.

Une petite série de vidéos sans aucun intérêt.