Et Paris dans tout ça ?
Alors qu'une certaine comparaison footballistique Lyon / Marseille a été faite aujourd'hui dans le cadre de "La Réunion", il n'était pas possible que je passe outre et que je n'en parle pas. Ainsi, voici ma réponse à l'affirmation "Alain Perrin reste sur son banc en retrait et ne parle pas à ses joueurs contre Manchester alors que Djibril Cissé va montrer sa joie vers Eric Gerts lorsqu'il marque un but face au Zenit Saint-Pétersbourg". Déjà d'une, Marseille avait marqué un but (et il est commun d'exprimer sa joie lorsqu'on marque un but, score final 3-1), à l'inverse de Lyon défait 1-0. De deux, Manchester et Saint-Pétersbourg ne sont pas d'un calibre exactement égal, du moins il me semble, vu de loin, comme ça. De trois, Lyon et Marseille ont deux mentalités particulières, et là où Marseille peut être au sommet comme au fond du trou, Lyon est plus modéré et plus régulier ; ainsi, l'expression de joie peut paraître disproportionnée par rapport aux évènements, et ce quel que ce soit l'équipe dont on parle. De fait, les entraîneurs sont généralement différents, ainsi que les joueurs par la même occasion. Alors, au final, peut-on comparer une défaite à une victoire ? Peut-on comparer sur la forme ces deux mentalités ? Les spots radios valent-ils la peine d'être applaudis ? Vous le saurez peut-être au prochain épisode. L'année prochaine.