Larson, tu m'as fait bobo !
Enfin. Après avoir lutté pour me le procurer, j'ai enfin pu lire le premier tome du manga Bobobo-bo Bo-bobo.
A croire que c'est la période des titres complètement cons après Sumomo-mo, Momomo.
Pourtant, Bobobo-bo Bo-bobo m'a davantage séduit. Les raisons à un
humour efficace et tout bonnement excellent, à des histoires loufoques
dépourvues de sens et à la tête du héros - sans oublier tous les autres
"personnages" bien sûr. D'ailleurs, ce héros appelé sobrement Bobobo-bo
Bo-bobo ressemble étrangement à notre bon Pascal Brutal dans sa manière
de faire, à la fois virile et stylée.
Car quid de l'histoire me direz-vous ? En fait, la paix du monde est
menacée par l'empire Chauvekipeut, désireux que chaque être soit
dépourvu du moindre poil ; ainsi, il terrorise la population en
envoyant des troupes armées afin d'arracher les cheveux de chaque
habitant. Mais c'était sans compter sur Bobobo-bo Bo-bobo qui tentera
de sauver la veuve et l'orphelin de cette injustice, au nom de la
défense des poils !
Énorme donc - oserais-je dire "trop ultime" - cette série révolutionne le genre par des histoires sans queue ni tête, et prouve que malgré un coup de crayon vraiment moyen et un système parodique dans lequel il est facile de plonger, on peut créer quelque chose de vraiment drôle et rafraîchissant.
Recommandé.