L'Oeil de Lynks

Alors que j'ai achevé la lecture du 11e tome du manga Ichigo 100% hier soir, il est à noter qu'il ne faut absolument pas lire cette oeuvre en public sous peine de passer pour un pervers, voire un dégénéré pour ceux qui n'y connaissent rien en manga et à qui on aurait du mal à expliquer pourquoi des jeunes filles apparaissent dans des positions toutes plus improbables et provocatrices les unes que les autres au fil des pages - sans parler de la couverture. Et force est de constater que l'auteuse n'a pas l'air de vouloir s'arrêter en si bon chemin, si bien qu'il est difficile de ne pas trouver une page où on aperçoit pas un bout de culotte et le héros qui y laisse traîner les yeux en disant : "j'ai rien vu, j'ai rien vu !!". Sinon l'histoire reste bien à suivre, même si on sent que ça devient franchement répétitif et que Junpei est une vraie girouette selon la fille avec laquelle il se trouve. Va-t-il arriver à quelque chose avant la fin du manga ? Rien n'est moins sûr.

Toujours aussi intense et bourré de talent(s), le 8e tome de Death Note continue sur la lancée de la fin du 7e avec le duel à distance entre Mello et Near. Si Light / Kira / Le deuxième L passe pour un loser aux yeux des deux autres alors qu'il se trouve au milieu d'un dilemne lui demandant de choisir entre la vie de son père et de sa soeur et la perte de la possession d'un cahier-qui-tue, un nouveau dieu de la mort fait son apparition et va forcément jouer un rôle important pour la suite. Le visage de Light devient de plus en plus terrifiant, et son envie de tuer tout le monde augmente au gré des pages alors que sa douce folie s'empare de lui petit à petit. Misa n'est rien de plus qu'un outil, et les remarques de Ryûk restent une valeur sûre. Du grand art, un scénario béton et des dessins à couper le souffle, décidément, Death Note est LE manga à lire absolument en ce moment.

Pour rester dans l'un des thèmes précédent et tant que j'en suis à pas glander grand chose ce soir, voici quelques vidéos bien senties sur l'émission Des Chiffres et des Lettres.

... et deux petites parodies en passant si vous avez rien à faire. J'aime bien Christophe Alévêque. :D

Je suis tombé sur ce test ULTIME (non je rigole) par hasard, et voilà l'une des questions que l'on me proposait, et que j'aurais vraiment voulu passer, sans succès.

Ce choix est véritablement cornélien, et si vous aussi vous voulez faire ce test pour adolescent qui sans doute vous éclairera si vous hésitez encore sur votre état de feignassatittude, c'est par ici. Résultats non contractuels.

Alors que l'injuste et arbitraire prime de fin d'année qui nous donnait un pourcentage misérable de 30 à 60 % d'un salaire mensuel au mois de décembre va progressivement muer en une prime qui ne s'appellera plus "prime", il est à souligner qu'elle sera désormais fixe chaque année et ne représentera qu'un pourcentage de 50 % immuable, soit une baisse nette maximum de 10 % pour les employés les plus modestes. Leurs responsables auront quant à eux la possibilité de toucher 10 % de plus de leur côté. Et la seule bonne raison qui nous fera avaler ça, c'est qu'on ne risque pas de descendre en-dessous des 50 % à l'avenir. OK, ça c'est très bien pour les grosses feignasses qui n'en glandait pas une et qui avaient une prime de misère, mais c'est un peu moins bien pour ceux qui bossaient vraiment en espérant réellement une prime à la hauteur de leur travail à la fin de l'année, et qui progressaient de façon plus ou moins constante. Enfin, comme cette prime était injuste et arbitraire (cf ci-dessus), ça n'a pas vraiment d'importance. Et dire que mon augmentation de salaire pour l'année 2008 risque d'avoisiner les 20 € (et je suis large), j'en suis tout chamboulé. Mais c'est pas les 1.000 € qui pointeraient le bout de leur nez ?

La remarque pertinente du jour :

- Attends, mets pas tout le monde dans le même sac.
- ... Y'a pas assez d'place.

Et continuons dans les vidéos des Inconnus et des Chiffres et des Lettres avec la version juive...

... puis la version belge.

Voilà un morceau que j'aime bien en ce moment de l'excellent duo anglais Mattafix qui allie à merveille la soul et le hip hop pour des titres qu'une grande qualité. Ça me fait bizarre de parler de ce genre de musique maintenant, moi qui vient beaucoup plus de la house, de la techno et de l'électro à la base, mais qui glisse petit à petit vers ce genre de son plus calme, plus mélodique, moins percutant... mais pas forcément moins agréable ! Ci-dessous, le morceau "Shake Your Limbs".

Alors que Lyon menait 1 à 0 face à Manchester jusqu'à cinq minutes de la fin grâce à un superbe but de Karim Benzema (photo, ici avec Sidney Govou), il aura fallu ce coup de poignard de ce diable argentin de Carlos Tevez dans la toute fin de la seconde mi-temps pour remettre les deux équipes à égalité. Si la défense a bien tenu, si les possibilités de passer étaient là en attaque, il faudra aller battre les Mancuniens chez eux lors du match retour qui aura lieu début mars. Pas impossible, mais difficile : en tout cas, la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions passera par là.

Pas grand chose à dire today, et en plus j'ai envie d'aller me coucher... Mais bon, comme j'allais pas écrire que ça et que j'arrête pas de me réécouter Scenario Rock - Skitzo Dancer (Justice remix) depuis tout à l'heure (je sais plus bien pourquoi), voici les paroles du titre et sa vidéo (ahah) sur youtube.
PS : J'ai pas trouvé la fin des paroles sur le net, et j'suis une bille en anglais, alors j'ai laissé tombé pour la dernière partir du morceau, de toute façon tout le monde s'en fout...

It’s just before midnight and a long line of clubbers waits patiently outside.
Someone is yelling something like...
STRIKE UP THE TUNE !!!
So you think you’ve seen and heard it all
But I’m a skitzo escaped from the hospital
I’m a club vandal, a renegade
Who am I ? You ask but don’t really care
I just came here to put my mind at ease
Cause music is better than poppin’ pills

Skitzo... dancer
Skitzoooo dancer...
Skitzo... dancer
Skitzoooo...

There’s a battle on the dancefloor
Can the crowd dance fast enough ?
There’s a battle on the dancefloor
Can the crowd dance fast enough ?

No need for a straight jacket !
I’m like Billy Elliot and this is my ballet
No need to reveal my identity
Cause I got so many split personalities
Homophobic can’t help laughing at me
So I will get into the pit and break some teeth
I’m not afraid to be different
If ever I need to fight, I’m self confident

Skitzo... dancer
Skitzoooo dancer...
Skitzo... dancer
Skitzoooo...

There’s a battle on the dancefloor
Can the crowd dance fast enough ?
There’s a battle on the dancefloor
Can the crowd dance fast enough ?

It’s a riot ! RIOOOOOOT !
Who is the DJ today ?
Give me something to dance to
And please no techno
Cause it’s war in my head and I’m ready to disco...

Je ne sais pas quelle heure il est, quel temps il fait, qui est avec moi. La lumière est tamisée, apaisante, presque sombre malgré des reflets jaunâtres sur les murs de mon appartement. J'ai les yeux mi-clos, je ne vois presque rien. La télévision est allumée, on annonce 21°C pour demain matin et -1°C pour l'après-midi. Ça ne me choque pas plus que ça. Il faut dire qu'il gèle tous les matins en ce moment, alors quoi d'étonnant ? Un titre de Justice passe en boucle derrière moi, mais je suis incapable de déterminer duquel il s'agit. Je suis assis, ou plutôt affalé dans mon canapé inconfortable, avachi comme accablé par une sorte de pression invisible et indicible, provenant de nulle part. Je ne me sens ni bien, ni mal. Comme dans une sorte de plénitude psychique, comme si je n'étais pas éveillé. Et c'est le cas. 9h27, je me réveille. En me levant, la première question qui me vient est la suivante : quel jour est-on ? Merde, lundi. Je risque pas d'arriver au boulot pour 8h15 aujourd'hui. Je décolle illico. Départ : 9h34.