On enquille avec un film vu au cinéma (et c'est assez rare pour être souligné), "Le Missionnaire" de et avec Jean-Marie Bigard.
L'histoire: Après sept années passées en prison, Mario Diccara est libre. N'ayant pas complètement réglé ses affaires avec le milieu, il demande à la seule personne de confiance qu'il connaisse, son frère Patrick, de lui trouver une planque pour se mettre au vert quelque temps. Patrick, curé de son état, lui suggère de rejoindre le Père Étienne dans son petit village de l'Ardèche. Mario endosse donc la robe pour faire le voyage. Mais à l'arrivée, les ennuis commencent: le Père Étienne est décédé et les villageois prennent Mario pour le nouveau curé...
Mon avis: J'avais conseillé un débranchement du cerveau pour aller voir ce film de Jean-Marie Bigard, ce qui est généralement un conseil à prendre en compte quand on va voir des longs-métrages de ce genre. Mais finalement le film est bien plus drôle que je ne l'avais espéré - encore faut-il apprécier un minimum l'humoriste au départ. Finalement, un scénario classique bien ficelé amenant diverses scènes vraiment très amusantes, des seconds rôles très bien joués rappelant certains films des Inconnus (Les Rois Mages par exemple) et une deuxième partie de film plutôt inattendue avec un ending en forme de morale dont Bigard a le secret (vu dans quelques sketches, ou le téléfilm dans lequel il avait joué). Bref, plutôt sympa tout ça finalement, et bon moment.

Je suis à la bourre sur les films que j'ai vu, alors je vais enchaîner aujourd'hui. Tout d'abord, "La vie est belle" de et avec Roberto Benigni.
L'histoire: C'est la seconde guerre mondiale, et Guido est juif. Alors qu'il vit tranquillement avec sa femme Dora et son fils Giosué, des soldats débarquent subitement chez eux et emmènent la petite famille dans un camp de concentration allemand. Une fois sur place, et ce pour préserver son fils, Guido lui fait croire qu'ils participent à un jeu dont le but serait de gagner un char d'assaut...
Mon avis: Film italien de 1997 récompensé notamment par trois Oscars, "La vita è bella" ne peut laisser ses spectateurs insensibles: renforcée par la cruauté de l'acte d'extermination qui avait lieu à l'époque, la trame est telle qu'on ne peut que s'insurger face à une telle inhumanité. A contre-courant de cela, le héros au coeur d'or Guido tente par tous les moyens de conserver la pureté de son fils, et de le protéger contre cette folie humaine. Une belle vision des choses face à une telle horreur, qu'on ne peut que saluer et recommander chaudement, même si la fin m'a paru un peu tirée par les cheveux, et même si les drames ne sont pas spécialement ma tasse de thé.

Comme vous avez dû le remarquer depuis un certain temps, notre jeunesse se perd. Et franchement, que dire face à tous ces jeunes qui écoutent du rap, dansent la tecktonik, picolent, se droguent, trafiquent leur moto, se tuent sur la route, ne savent plus écrire et font n'importe quoi ?
Quelques personnes, dont voici les citations, ne sont certainement pas insensibles à cela, et sont plutôt pessimistes:

• "Notre jeunesse est mal élevée, elle se moque de l'autorité et n'a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d'aujourd'hui ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce, ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais."
• "Je n'ai plus aucun espoir pour l'avenir de notre pays si la jeunesse d'aujourd'hui prend le commandement demain, parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, simplement terrible."
• "Notre monde a atteint un stade critique. Les enfants n'écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut pas être très loin."
• "Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du cœur. Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d'autrefois. Ceux d'aujourd'hui ne seront pas capables de maintenir notre culture."

Bon, très bien. Mais savez-vous qui sont les auteurs de ces phrases, finalement ?

• La première citation est de Socrate (Ve siècle av. J.-C.).
• La seconde est d'Hésiode (VIIIe siècle av. J.-C.).
• La troisième est d'un prêtre égyptien.
• La quatrième a été découverte sur une poterie d'argile dans les ruines de Babylone.

Tout ça pour vous dire que, tout compte fait, les choses ne changent guère alors que le temps s'écoule à travers les âges... :D