En battant Auxerre (3-1), l'Olympique Lyonnais vient de signer son septième titre de champion de France d'affilée. Bordeaux n'a pu faire que match nul contre Lens, lui-même relégué en Ligue 2 après les victoires de Paris sur Sochaux (2-1) et de Toulouse sur Valenciennes (2-1). Marseille, vainqueur de Strasbourg (4-3) est qualifié pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions, Nancy ayant perdu face à Rennes (2-3). 43 buts ont été marqué dans cette 38e et dernière journée de Ligue 1. Karim Benzema, avec 20 buts, est le meilleur buteur de la saison.

Alors que j'en avais parlé il y a 15 jours, le clip de Justice Stress n'a pas manqué depuis de consumer les foules : en effet, avec sa violence dite gratuite montrant des "jeunes de banlieue" en train de frapper des gens et casser des bagnoles, nombreux sont ceux qui se sont soulevés de leurs chaises en criant au scandale et à l'indignation. Portant alors même des jugements qui n'ont rien à voir ("c'est de la merde", voilà qui est très constructif) et faisant fleurir sur la toile des commentaires pour dénigrer ceux que l'on catégorise bien souvent de "sous Daft Punk", force est de constater que ces pulsions primaires de haine envers Justice s'approchent étrangement de cette vidéo, mais dans un autre registre. Le groupe a même du se justifier, ce qui est plutôt étonnant : "Nous étions conscients que le clip était sujet à controverse. Nous n’imaginions pas un instant que le débat irait si loin, que nous nous retrouverions à devoir nous justifier sur des sujets aussi graves. Ce film n’a jamais été envisagé comme une stigmatisation de la banlieue, comme une incitation à la violence ou, surtout, comme un moyen larvé de véhiculer un message raciste. L’idée du clip n’est pas de choquer gratuitement mais d’ouvrir le débat, susciter des questions" (voir le communiqué de presse). Bon d'accord, mais pourquoi faire une telle vidéo ? Pourquoi ce choix d'y intégrer des jeunes "noirs et beurs" et pas des clones des deux Justice eux-même ? Sur quoi fallait-il se poser des questions ? Tout ceci est assez flou, mais ne m'a pas empêcher d'apprécier ce clip, que j'ai trouvé plutôt intéressant dans sa conception et dans son déroulement. Car, il faut bien le rappeler, ce n'est finalement qu'un clip.

Ce matin en arrivant au boulot, j'ai vu devant moi une scène mémorable. J'en ai profité pour la dessiner, après tout, c'est toujours ça. Je mentionne pour info que les deux portes permettent d'accéder au même endroit...

Le mois de mai est décidément riche en évènements avec la sortie chez Ki-oon du manga "Jusqu'à ce que la mort nous sépare".
L'histoire : Ne vous fiez pas au titre. En effet, la jeune Haruka possède le pouvoir de prédire l'avenir avec une précision de 90%. Ce don hors du commun fait d'elle une proie de choix pour les yakuzas ou les grands groupes industriels de l'archipel nippon, qui veulent évident l'exploiter à des fins personnelles. Et alors qu'elle tente d'échapper à ses ravisseurs, elle croise la route d'un homme aveugle dans la rue : elle le sait, c'est cet homme qui pourra lui permettre de sauver sa vie. Ce dernier, nommé Mamoru, appartient à un groupe particulier dont la tache est de rendre la justice à travers le pays, sous le nom d'un groupe de vigilance, "Elements Network", financé par diverses sources et s'organisant selon ses propres codes, entre crime et justice.
Mon avis : Superbement découpé et mis en scène de façon très convaincante, ce manga de Double-S (?) est une véritable perle seinen que je vous conseille fortement de lire. Les personnages très charismatiques lorgnant vers un design comics, les traits fin de l'auteur et l'histoire passionnante vous mèneront au coeur d'une chasse à l'homme de laquelle il est difficile de décrocher. A lire !

Au détour d'un rayon, je m'achète la semaine dernière le titre Ping Pong Dash, étonné et curieux de voir quel allait être le contenu d'un manga sur le tennis de table.
L'histoire : Haruku est le chef d'une bande de loubards. Il arbore une superbe banane en signe de coiffure, aime le café en canette et les filles rebelles, et possède une puissance assez peu commune qui lui permet de vaincre tous ceux qui le cherchent. Un jour, il rencontre une jeune fille du nom de Sawa qui débarque de Tokyo pour rejoindre le renommé club de ping pong du lycée : après une scène d'anthologie, il deviendra fou amoureux de cette joueur remarquable, et s'inscrira lui aussi au club pongiste pour tenter de la conquérir...
Mon avis : Il n'y a qu'un mot à dire : excellent ! Que tous ceux qui attendaient le successeur de Slam Dunk se lèvent et courent acheter ce bouquin, c'est une vraie pépite ! Humour, bastons, sentiments et quiproquos sont les maîtres mots de cette oeuvre de Honda Shingo dont vous ne sortirez pas indemne ! Copiant d'ailleurs à plusieurs reprises le manga de Takehiko Inoue sur plusieurs points*, le mangaka s'en sort avec brio avec des personnages hauts en couleur, de l'humour particulièrement efficace qui vous provoquera des barres de rire, des dessins de grande qualité, et tout ça pour un shonen qui vaut franchement le détour. Franchement, croyez-moi, et faites-vous plaisir !

* héros (Sakuragi = Haruku), sport (basket = ping pong), fille (Haruko = Sawa), entraineur ("papy"), meilleur ami (Yohei = Momo), bastons, j'en passe et des meilleurs...

Alors qu'elle est encore aujourd'hui numéro un mondiale, qu'elle n'a que 25 ans - 26 le 1er juin prochain - et que Roland Garros, qu'elle a remporté à 4 reprises, se profile dans dix jours, Justine Henin a aujourd'hui déclaré dans une conférence de presse qu'elle mettait un terme à sa carrière. La joueuse aux 41 titres s'arrête donc au sommet de sa gloire, apparemment plus assez motivée pour continuer, et décidée à s'investir dans son académie de tennis pour jeunes.

Comme il a rien à faire et qu'il faut bien qu'il se recycle, Greg le millionnaire alias Gregory Basso a sorti un single (!) nommé "Baila Lo". Et voilà un extrait (si quelqu'un a plus d'infos, qu'il n'hésite pas ! xD) :

Site que m'a fait découvrir la charmante Lauraaa` (bisou à twa en passant :D), Massive Music Quiz est un Blind Test multijoueur où le but est - logiquement - de découvrir les titres joués au hasard dans des catégories prédéfinies. Entrez donc sur le site, donnez un pseudo et choisissez un style musical avant de démontrer tous vos talents ès musique ! ^^
Pour jouer, cliquez ici.

Par une suggestion de GG, j'ai regardé ce soir le film Shaun Of The Dead, parodie s'il en est des films de zombies.
L'histoire : Shaun, un homme de 30 ans, a une vie qui n'est guère passionnante : tous les jours le même refrain, sans enthousiasme et sans nouveauté, se traînant à son boulot, buvant de la bière avec son ami d'enfance et passant ses soirées dans le Pub "Winchester", ce qui a le dont d'énerver sa petite amie qui lui demande de changer. Et c'est ce qui va se passer le lendemain alors que la ville où ils vivent va être envahie par des zombies...
Mon avis : Très drôle, surtout durant la première demie-heure, ce film part en vrille au moment où les zombies envahissent la ville. Mais malgré des premiers plans rigolos, ça devient vite un film de zombie classique au fur et à mesure qu'on avance dans la gravité du scénario, et ce même si les personnages principaux restent assez barrés pour tenir l'histoire comme ils peuvent. Malgré tout, la fin n'est pas très amusante, et plutôt décevante dans le genre "tout est bien qui fini bien" (alors que la moitié de la ville s'est faite dézinguée). Curieux, mais un bon moment de rigolade tout de même, avec des scènes surprenantes et bien gores à certains moments (la mort de David :D).

Avec son Petit Journal, Yann Barthès ne se fait pas que des amis. De fait, alors que Magloire faisait le physionomiste (je ne sais pas où d'ailleurs), il a été gentiment prié d'aller se faire foutre. Extrait de l'émission Toutaz sur France 4.