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L'Oeil de Lynks
12 août 2008

Rumeur cérébrale

Étymologiquement parlant, la rumeur est un mouvement de suspicion publique ; ainsi, dès qu'une information - aussi intéressante soit-elle - arrive aux oreilles d'un spécialiste de la rumeur (que nous appellerons ici "rumoriste"), elle est divulguée puis transformée au gré des monts et des vaux. "Des veaux, je ne sais pas, mais des moutons, on en est pas loin !" me dirait sans doute mon grand ami philosophe que je ne nommerai point ici pour des raisons de cachets. Et il aurait raison, le bougre : car effectivement, qui se soucie de la rumeur ? Celle-ci n'est rien de plus qu'un divertissement inintellectuel et sans intérêt portant sur une personne lambda dont tout le monde se moque.
Mais aux vues des très honorables ventes réalisées par les différentes presses à scandales, il est de bon ton de se demander si le rumoriste a toutefois raison de remplir ses tâches et de les lancer finalement. La réponse est oui, pour deux motifs essentiels. Premièrement, tout le monde prend plaisir à obtenir des informations qu'il glanera et classera dans un "dossier" qu'il pourra ensuite ré-ouvrir à tout moment pour effectuer un chantage, ou tout simplement prendre plaisir à pouvoir satisfaire son ego d'une quelconque façon en usant d'une phrase assassine lors d'un moment jugé opportun. Secondement, ça a le mérite d'être généralement très drôle, sauf dans deux cas particuliers : a) il vous est arrivé la même chose par le passé ; b) cela vous concerne.
Dans ce dernier cas, toutes mes sincères condoléances.

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6 août 2008

Puissante protection

Il était une fois un petit garçon qui avait vécu toute sa jeunesse dans une région reculée d'Exona, au milieu de sa famille, et dans laquelle il s'épanouissait chaque jour. Évidemment, la fratrie dont il faisait partie aimait à faire les quatre cent coups, et comme chez chacun, mettre du liquide vaisselle dans un plat en évitant de s'intoxiquer ou couper les cheveux trouvés longs d'une soeur pour assouvir une pulsion personnelle avait tout du parfait petit lionceau qu'il était alors. Fougueux, sa personnalité énergique représentée par son astral lui permettait de dépenser sans compter une énergie qu'il ne récupérait pourtant pas en dormant seul, frigorifié, sans même une couverture pour lui tenir compagnie, dans un couloir noir et impersonnel de sa demeure où tristesse et fatigue se partageaient alors les activités nocturnes principales.
Plus tard, le jeune homme grandira, évoluera, s'accomplira en tant que personne et en tant qu'individu, gagnant en sagesse, en réflexion, en humour et en beauté - ce dernier point restant encore à améliorer chaque jour en allant au gymnase club sous peine que le poids des ans ne fasse s'étendre le tour Hushovd (comprenne qui pourra). En effet, aujourd'hui, l'homme est comblé, ou du moins y aspire, et calme garde en toute circonstance ; malgré tout, il lui arrive parfois de retrouver ses élans de jeunesse, comme cet élan d'énervement retrouvé lors d'une partie perdue stupidement aux Mille Bornes, ou comme cette fois où une femme de ménache faillit rendre son dernier souffle en manquant de salir les roues de sa moche Modus grise. Un évènement peut changer une vie, et le bougre en est conscient. C'est d'ailleurs sur cette positive pensée que je ne peux que lui souhaiter un avenir radieux et une joie sans limite durant cette future trente-troisième année d'existence, en espérant que ses rêves d'enfant se réalisent dans une pléthore d'activités et d'émotions, d'argent facile et de femmes de tous horizons. Ah, non, ce dernier point est à proscrire me fait-on savoir.

4 août 2008

Bière qui mousse n'amasse pas roule

Comme le disait si bien Georg Christoph Lichtenberg, "Rien n'est plus insondable que le système de motivations derrière nos actions". Doux et salé, fort et tendre - comme les cacahuètes d'un certain mouvement perpétuel à la portée de chacun, le phénomène d'implication dans le travail et dans la vie de tous les jours est motivée par des choses bien différentes, des plaisirs quotidiens, une spirale mensuelle ou des projets à longs termes : côtoyer ses semblables, partager des joies et des expériences, fournir un labeur commun, gagner sa vie... Autant de petites choses qui nous font lever le matin - quand c'est humainement possible - et qui nous motivent à atteindre la soirée dans un état convenable et digne (là encore, autant que faire se peut).
Généralement, dans des moments de doute, d'absence, de faiblesse ou de fatigue, il est temps de se remettre en question et de reposer des bases solides qui permettront de repartir de façon stable dans un avenir d'un optimiste d'enfer (et, logiquement, pavé de bonnes intentions). Ce passage est obligatoire pour repartir, et c'est à chacun de faire ce travail sur soi-même afin de se permettre de redémarrer de façon positive. Bien sûr, certaines personnes sans ambitions, sans envies ou sans dessus dessous ne franchiront pas ce cap et sombreront lentement dans une interminable et douloureuse agonie d'indicibles douleurs, et il faut bien avouer que c'est vraiment dommage. Mais après tout, chacun régit sa vie comme il le veut, et l'état d'esprit n'est pas modulable selon les envies des autres.
Alors, prêts à dégommer des lapins crétins avec une batte de base-ball cloutée ?

28 juillet 2008

Hell's Bells

C'est un fait, le téléphone portable fait dorénavant partie de nos vies à tous, qu'on le veuille ou non. Si la majorité des gens ne peuvent désormais plus s'en passer - rappelez-vous du jour où vous avez oublié votre portable chez vous, hinhinhin - pratiquement tout le monde en possède un, voire plusieurs (?).
Preuve en est : tout au long de la journée, et ce où qu'on soit, des sonneries de téléphone stridentes, amusantes ou agressives retentissent un peu partout ; il peut s'agir de titres classiques polyphoniques, de chants plus ou moins mélodieux, de thèmes ultraconnus, de cris d'animaux ubuesques ou de sons non encore identifiés. A croire que c'est une coutume que ne pas avoir son bien à portée de main, et que laisser la sonnerie s'exprimer jusqu'à saturation importe davantage que de répondre au malheureux qui essaye de vous joindre et qui finalement tombe sur votre répondeur (qui a un message qui déchire il faut bien l'avouer).
Ces alertes musicales se manifestent n'importe où : bureau, train, publicités, bureau, magasins, cinéma, bureau, rue, bureau, bureau... La plupart du temps, on essaye de se démarquer, mais la honte l'emporte souvent lorsque son portable se trouve tout au fond de son sac et que la sonnerie braille alors qu'on arrive pas à mettre la main dessus. On peut aussi essayer de télécharger (légalement) une sonnerie sur le net ou par sms, mais 3 sms à 1,5 € par sms plus prix d'un sms ça va 5 minutes mais faudra penser à pas trop pousser mémé dans les orties.
Bref, quelle joie incommensurable d'entendre le thème de Rocky ou le jingle des Simpson à longueur de journée, cela me ferait presque oublier que je viens de me tromper dans la date de comptabilisation de mes factures.
Sois maudit ô toi téléphone des enfers.

23 juillet 2008

Positivisme

Fut un temps où la liberté d'expression n'existait pas. On brûlait écrits, parchemins, poèmes, livres, manifestes, on sacrifiait les opposants au régime, on saccageait les maisons de ceux qui tentaient de faire passer un message différent de celui qui dirigeait. Aujourd'hui encore, dans de nombreux pays à travers le monde, le droit de parole n'existe pas, bafoué, renié, dénigré. Nous tous avons la chance d'habiter un pays où cette liberté existe toujours - aussi limitée puisse-t-elle être pour certains détracteurs. Et étrangement, on évite d'en user. Pourtant, s'il y a bien quelque chose dont l'être humain peut se vanter d'avoir maîtrisé l'importance, c'est bien le dialogue. Réagir, s'exprimer, c'est ce qui fait évoluer les situations et améliorer le quotidien, c'est ce qui fait que les gens se comprennent et s'épaulent.
Bien sûr, il y aura toujours des personnes qui ne voudront pas de ce genre de chose : ils gravissent les branches, font leur nid, s'étalent, et préfèrent qu'on ne parle plus de rien tant que c'est eux qui assoient leur domination sur les autres. Est-ce malgré tout une raison pour ne rien dire ? La moindre pensée, la moindre parole peut avoir son importance. Dans un monde où le paraître est devenu si important, pourquoi ne pas se laisser aller à une pensée simple et directe, sans méchanceté, sans préjugé et sans narcissisme ? Pourquoi ne pas tout simplement dire ce qui vous vient à l'esprit de prime abord, sans risquer d'être "cassé" par quelqu'un d'autre qui aura davantage eu le temps de réfléchir que vous ensuite ?
Il n'y a pas de talent à avoir pour cela. Parler fait partie de chacun de nous, l'Homme s'exprime par essence, par besoin, par envie d'échanger et de produire. Pour avancer, pour évoluer, lâchez-vous, postez, partagez, vivez. /o/

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17 juillet 2008

Deux prix menthe

Il était une fois de minuscules créatures à la peau vert émeraude, vêtues d'habits de cuir et de morceaux d'étoffes, et parlant un langage que nul ne pouvait comprendre. Ils habitaient des demeures étranges, entourées de métal et de câbles connectés, de boutons et de feuilles de papier. Parfois, on entendait des bruits échapper de leurs habitations, mais nul ne se doutait pourtant de leur existence. Jusqu'à ce jour.
Car en effet, quelqu'un a décelé leur secret : alors qu'ils imprimaient des documents top secrets dont on ne peut révéler ici les tenants et les aboutissants si mystérieux, deux chercheurs spécialisés dans les phénomènes étranges et paranormaux de la comptabilité à haute densité intellectuelle découvrirent le pot aux roses. Ainsi, des lutins résidaient dans l'imprimante du secteur 24, celle-là même qu'ils utilisaient chaque jour !
Dès lors, tout s'expliquait : les bugs, les plantages, les aurores boréales, les bips, les non-impressions, la mise en veille, le réchauffement climatique, les bruits suspects, le double-clic sur le bouton vert... Tout ça était l'oeuvre de ces monstres ! De ces maudites créatures du démon !! Arrière, Satan !!!
OK, promis, demain, je me couche avant 4 heures du matin.

16 juillet 2008

Super-mâché

La gomme à mâcher est une gomme destinée à être mâchée. Sur ce point, tout le monde est d'accord, et celui qui fait l'imbécile au fond viendra me voir à la fin des cours.
Depuis des temps immémoriaux, l'Homme a toujours eu pour habitude de mâcher ce qui lui tombait sous la main : des mots, de la sève de conifère, des pneus... ou bien la fameuse sève de sapotier, le "chiclé", base de la commercialisation future du chouine-gomme aux stasunis. L'échelle de mastication s'est étendue depuis quelques années à un petit pays en voie d'expansion : notre entreprise. Fleurissant sur les bureaux et les tours d'ordinateurs, de petites boîtes aux couleurs variées et contrastées amènent une touche chaleureuse et humaine dans ce monde de brute. On mâche matin, midi, soir, et on ne sait même plus vraiment pourquoi. Faut-il d'ailleurs rappeler que plus de 5 milliards de chewing-gums sont consommés chaque année en France ? Évidemment non.
Mais restons sur une touche éducative et optimiste pour finir : la consommation de gomme à mâcher sans sucre - et contenant donc de l'aspartame - serait cancérigène et neurotoxique. Vous voilà prévenus ahahahahahah (rire démoniaque).
Un mâcheur sachant mâcher...

10 juillet 2008

Seminarium

Il est une expression que le commun des mortels à du mal à assimiler. Il s'agit du fameux "séminaire".
Si on en croit l'étymologie première, il s'agirait d'un établissement d'enseignement supérieur destiné à former des prêtres catholiques. Outre cette analogie sans aucun intérêt, le séminaire n'est autre qu'une réunion sur un thème précis qui permet dans le meilleur des cas de parvenir ensemble à une idée commune. Le problème devient alors le suivant : quid du thème précis ? Si vous n'y êtes pas conviés, vous n'en saurez probablement rien. Et il est même possible que jamais il ne vous vienne à l'esprit que ce séminaire ait eu lieu. Malgré tout, dans certaines éventualités qu'il serait malvenu de nommer ici (réunion, information non tenue, pressions diverses), vous pourrez en avoir vent. Que faire alors ? Premièrement, paraître intéressé. Secondement, montrer son implication. Troisièmement, acquiescer. Car après tout, si vous n'y avez pas été convié, c'est que votre rôle eût été mineur. Aussi n'avez-vous que peu votre mot à dire sur tout ceci. De toute façon, avec un peu de chance, d'ici trois jours, tout le monde aura oublié l'essence même du rôle que devait avoir ce colloque.
Amen.

3 juillet 2008

Classement vertical

Chaque jour, nous recevons une certaine quantité de courrier oscillant généralement entre +1 et l'infini. Dans celle-ci, des factures, évidemment, mais aussi diverses relances et lettres d'information plus ou moins utiles. Aujourd'hui, analysons l'intérêt relatif d'un courrier simple et complexe à la fois : la relance pré-échéancière.
Sous ce nom barbare se cache en fait une idée toute simple : prévenir le client qu'il a tout intérêt à payer au plus vite une facture qu'il possède et dont le règlement est déjà prévu. Non content de gâcher du papier à une relance de deux pages qui va forcément partir à la poubelle (voir paragraphe suivant), le fournisseur paye en plus le timbre et augmente intrinsèquement le travail de la Poste, laquelle n'a sans doute pas que ça à faire. Ainsi, ne vous demandez plus pourquoi votre carte postale postée à Porto quinze jours plus tôt n'est toujours pas arrivée chez votre cousin du Berry, le coupable est là. D'ailleurs, pourquoi s'embêter à effectuer de telles actions alors qu'il est si simple d'attendre que le paiement arrive directement à sa banque via la transaction appelée vulgairement "virement" ?
Car il est à noter que personne n'a envie de traiter un tel courrier : premièrement, ce n'est ni une facture, ni une relance. Secondement, la facture est dans 99% des cas dans les comptes et partira au prochain lot de règlements. Troisièmement, cela empêche les fournisseurs vraiment en retard d'être traités ou les factures qui devraient être saisies d'être payées ! C'est tout de même le comble. Perte de temps, intérêt quasi-nul, les relances pré-échéancières ne sont vouées qu'à un seul but : le néant.
Dans l'attente, nous vous prions d'agréer nos sentiments les meilleurs.

26 juin 2008

Une bouteille à l'Homer

Ah, la technologie ! De nos jours, elle fait partie intégrante de notre travail. D'ailleurs, un support qui est beaucoup utilisé en ce moment, c'est la messagerie électronique : elle permet en effet de véhiculer très rapidement des informations entre deux personnes n'importe où dans le monde. Paris et Tokyo en live. New York et Londres en direct. N'importe où. Et même juste à coté en fait. Deux collègues séparés par un mètre cinquante d'espace vide climatisé, ça marche aussi.
Bon, OK, le mail, c'est has been : aujourd'hui, on a la messagerie instantanée, le visiophone, des trucs bien tendances ! Mais c'est pas encore en place au niveau professionnel pour le moment. Et là où la parole irait sans doute plus vite, là où des personnes qui pourraient se déplacer se téléphonent pour communiquer, le mail a permis une chose incroyable : ma présence sur ce blog. La première question qui viendrait serait donc de savoir si je suis le Carrie Bradshaw ou le Hank Moody de l'entreprise. La réponse est évidemment non. Déjà parce que la drogue c'est mal, et puis aussi parce que Chuck Norris ne le permettrait pas. Mais je peux tout aussi bien me faire la plume virtuelle d'une partie de la comptabilité, et ça c'est beau.
Enfin, pas vraiment de base bien définie pour le moment : une idée a été jetée comme ça, tel un marcel à la mer - oui je sais, elle était facile, mais pas autant que le fait de baffer Gomis - et il faudra probablement que quelques semaines s'écoulent pour en voir le résultat ; mais au moins - et je redonne au point-virgule ses lettres de noblesse - la partie est lancée.

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