Le film du jour : Nicotina.
L'histoire : En faisant équipe avec deux criminels amateurs, un pirate informatique à l'occasion de ramasser un petit paquet de diamants détenus par un mafieux russe. Il lui suffit pour cela de livrer un CD contenant des données bancaires suisses. Malheureusement, un évènement imprévu va lui faire faire une erreur, et les évènements vont alors s'enchaîner sans qu'il puisse rien y faire.
Mon avis : Filmé en "temps réel", l'histoire traîne un peu au départ et pourrait vite ne pas intéresser ; malgré tout, cela serait une erreur car ne remettant pas du tout en cause son efficacité au final, avec sa palette de personnages barrés mais tellement humains (digne des meilleurs films de Guy Ritchie) et la descente aux enfers qui va doucement les accompagner. Le moment-clé du film est sans aucun doute l'instant où la femme du coiffeur-barbier prend les choses en main, commettant par la même une série d'actes aussi drôles que sordides. Un petit chef-d'oeuvre de Diego Luna, et un thriller à voir de toute urgence pour ceux qui auront aimé le cultissime Arnaques, Crimes et Botanique !
Note : Le titre du film évoque évidemment la cigarette, surprenant objet au centre de la vie de tous les personnages, et de la clôture du film, en apothéose.

Alors que M6 diffusait ce soir le 7ème épisode de la troisième saison de Prison Break, il est intéressant de constater que la série reprend du poil de la bête : en effet, si l'évasion planifiée échoue aussi vite que Susan prend la mouche, les ingrédients qui faisaient le succès des précédentes saisons sont maintenant bien installés et plutôt intéressants à suivre. On retrouve ainsi quelques valeurs originelles, comme de se faire balader allègrement par les scénaristes, ou le fait de se poser la question : "Mince, mais qu'est-ce qui va se passer ?", les yeux rivés sur son écran de télévision en attendant que quelque chose nous surprenne. Et si les auteurs de Prison Break ont bien compris une chose, c'est que la surenchère d'évènements imprévus est cruciale. Merci donc pour cet épisode, qui tient enfin en haleine. En attendant la suite d'un acabit tout aussi bon, cela va de soi.

Alors que je traînais par hasard dans les rayons du magasin Gifi, j'ai trouvé un DVD de ce dessin animé que j'adorais quand j'étais plus petit : les Tortues Ninja. Du fait des différentes versions étant sorties successivement à la télévision, il était difficile d'être certain que l'acquisition de ce DVD pour la modique somme de 2,50 € soit un bon investissement : en effet, le logo a été quelque peu modifié, et les dessins de la jaquette (horribles cela dit en passant, surtout au dos) ne ressemblent pas du tout aux originaux de l'époque. Finalement, c'est l'un des quatre épisodes présents nommé "La Légende de Koji" qui me rappela de vagues souvenirs (j'avais déjà dû le voir) ; et c'est donc ainsi que je possède désormais ce DVD appelé "Les Extraterrestres". Ah, les bonnes vannes de nos tortues préférées !

Liste des épisodes (numéro original entre parenthèses, merci Planète Jeunesse) :

• La Vengeance du Serpent (épisode 152 sur 193) ;
• La Légende de Koji (épisode 158 sur 193) ;
• La Planète des Droïdes (partie 1) (épisode 138 sur 193) ;
• La Planète des Droïdes (partie 2) (épisode 139 sur 193).

Comme je n'ai pas grand chose à raconter aujourd'hui, je reviens sur un épisode de Kaamelott qui m'a fait particulièrement rire dans le Livre I appelé Le Tourment, avec un dialogue culte entre Arthur et Perceval :

- Perceval ? Qu'est-ce qui se passe, on a été attaqué ?
- Non, j'voulais juste vous parler.
- Me parler ? A cette heure-ci ? Vous voulez mon pied au cul ?
- C'est à propos d'Angharad.
- Quoi ?
- Vous voyez qui c'est ?
- Attendez : vous venez m'parler en pleine nuit pour m'parler de la bonniche de ma femme ?
- J'viens voir si vous auriez pas un conseil à m'donner.
- Ah si, moi j'serais vous j'irai m'recoucher vite fait avant d'prendre un pain !
- Si vous voulez j'sens bien qu'il faudrait qu'fasse quelque chose mais j'sais pas quoi.
- Bah, je sais pas : me lâcher la grappe par exemple ?
- En fait voilà, la question est simple : est-ce que vous croyez qu'il faut que j'la demande en mariage ?
- Mais qu'est-ce que vous voulez qu'ça m'foute vos conneries ?
- Non parce que j'suis chevalier aussi. Normalement il faudrait que j'me marie avec des personnes du même rang. Seulement qu'est-ce que c'est qui a le même rang qu'un chevalier ?
- Mais je n'sais pas, et j'm'en tape !
- Un autre chevalier ! Mais j'vais pas m'marier avec un autre chevalier quand même.
- Mais mariez-vous avec qui vous voulez et allez crever !
- Vous m'donnez votre consentement pour que j'me marie avec la bonniche ? Euh, Angharad ?
- Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre, vous pourriez même vous marrier avec une chèvre si ça vous chante !
- Merci Sire.

A retrouver et à savourer dans la vidéo de l'épisode ci-dessous.

Suite à cet article, j'ai regardé ce soir le second film de la série "Duel Project" (ou plutôt le premier, puisqu'il s'agit du n°1) nommé 2LDK.
L'histoire : deux actrices participent à un casting pour obtenir le premier rôle dans un film. Logeant ensemble en attendant le verdict, elles se retrouvent la nuit précédent le jour J entre leurs passés, leurs peurs et leurs angoisses. Commence alors une confrontation montant crescendo entre deux personnalités totalement différentes et opposées qui se marchent sur les pieds, et qui vont finir par en venir aux mains...
Mon avis : film de Yukihiko Tsutsumi totalement décalé, on remarquera l'intérêt au départ de la langue de bois et de la différence entre pensées et paroles, fort bien mise en scène d'ailleurs. On ne s'ennuie pas pendant toute la durée du film, même si quelques scènes sont un peu téléphonées ; néanmoins, l'ensemble reste sympathique, voire terrifiant selon la façon dont on prend le film : après tout, et étant donné la fin qui surviendra, faut-il en venir à de telles extrémités ? Il y a certains moments dans la vie où chacun est confronté à son passé, à ses sentiments et à ses envies, et il faut pourtant bien avancer. Une fin comme je les aime toutefois, sans faux positivisme (c'est le moins qu'on puisse dire), et c'est donc toujours ça de pris. Mention bien aux deux (seules) actrices du film, Eiko Koike et Maho Nonami, qu'il aurait été sympa de suivre dans d'autres scénarii.

> Info utile : Pourquoi un tel titre ?

Au Japon, un appartement "2LDK" correspond à un appartement avec 2 chambres, salon, salle à manger et cuisine, ce qui pourrait correspondre à celui du fillm.

Profitant du Superbowl, les producteurs de Prison Break ont offert aux spectateurs un spot de la série annonçant sa diffusion le lendemain. A voir pour la fin de la séquence exclusivement.

France 2 diffusait ce soir le film Ocean's Twelve, avec notamment George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon, Julia Roberts, Catherine Zeta-Jones et Andy Garcia.
Le début : Après avoir dérobé 160 millions de dollars à Terry Benedict dans l'excellent précédent opus, les 11 d'Ocean se doivent de le rembourser à hauteur de 190 millions sous la menace. Le problème, c'est que chacun a dépensé une bonne partie du magot chèrement gagné, et qu'il va falloir remettre la main à la pâte pour se renflouer... d'ici 15 jours, ultimatum imposé par Benedict. Direction Amsterdam donc pour de nouveaux plans, où Dany et son équipe vont faire la connaissance d'un dénommé Renard de la nuit...
Mon avis : Si Ocean's Eleven était excellent et bien échafaudé, il était évident qu'on ne pouvait pas reprendre un scénario identique pour surprendre. Et si Ocean's Twelve peut apparaître comme une pâle copie de prime abord, les pirouettes sont suffisamment bien orchestrée pour qu'on soit toujours étonné par la façon dont se sort la fine équipe. Bien joué donc, pour un film qu'on prend plaisir à voir, notamment grâce au jeu sans égal des acteurs (dont Brad Pitt, toujours grandiose) accompagnés par une construction bétonnée et une bande originale signée David Holmes de grande envergure.
D'ailleurs, voici un titre non présent sur la version officielle de l'OST (Original SoundTrack), "Thé à la menthe" du groupe français La Caution.

Original Soundtracklist :

1. Ornella Vanoni - L'appuntamento
2. David Holmes - $165 Million + Interest [into] The Round Up (not in film)
3. Roland Vincent - L.S.D. Partie
4. David Holmes - Lifting The Building
5. David Holmes - 10:35 I Turn Off Camera 3
6. Piero Umiliani - Crepusculo sul mare
7. David Holmes - What R We Stealing
8. Dynastie Crisis - Faust 72
9. David Holmes - Stealing The Stock [into] Le Renard de nuit
10. David Holmes - 7/24/04 The Day Of
11. Yellow Hammer - Lazy (album version)
12. John Schroeder - Explosive Corrosive Joseph
13. David Holmes - Yen On A Carousel
14. David Holmes - The Real Story
15. Dave Grusin - Ascension To Virginity

Un film qui à l'air excellent (merci pour le tuyau Shala ^^) et qui devrait sortir (aux Etats-Unis) le 2 juillet prochain, c'est Hancock avec Will Smith, où quand un super-héros se retrouve sous les traits d'un SDF et qu'il fait un peu n'importe quoi... Le trailer est à voir ci-dessous :

Canal+ diffusait ce soir le film Chaos de Tony Giglio, avec Jason Statham, Wesley Snipes et Ryan Phillippe. Bon, je n'ai pas Canal, mais j'avais le DVD ; et malgré le fait que je l'ai vu lors de sa sortie cinéma, et deux fois ensuite, j'avais envie de me le refaire.
Le début : Des hommes font irruption dans une banque et prennent les employés et les clients en otage. Leur chef "Lorenz" exige de ne parler qu'à une seule personne : l'inspecteur Conners, récemment suspendu de ses fonctions suite à une affaire ayant mal tourné. A contrecoeur, ce dernier accepte de prendre en charge cette mission, mais il doit en plus faire équipe avec un jeune policier, l'inspecteur Dekker.
Mon avis : Alors qu'au départ ce film ne m'inspirait guère - notamment à cause de critiques pas franchement attrayantes, c'est avec un plaisir immense que je suis resorti de la salle la première fois : le scénario est excellent, les rebondissements géniaux et les acteurs particulièrement talentueux. Bref, un vrai thriller comme je les aime, avec un Jason Statham et un Ryan Phillippe au sommet de leur art ! Un excellent film et un très bon divertissement, qu'on prend plaisir à découvrir ou à revoir. D'autant que la fin a le mérite d'être surprenante...

Alors que je pensais Les Simpson indétrônable et irremplaçable au niveau de l'humour, d'autres séries animées comme Les Griffin et surtout South Park m'ont ouvert d'autres horizons. Même si j'ai rapidement abandonné la première, j'ai il y a peu découvert véritablement la série Futurama de Matt Groening. Honnêtement, l'homme a réussi un tour de force en créant un univers du même accabit que celui des célèbres Simpson, avec des personnages totalement différents, tant par leur personnalité que dans le monde dans lequel ils vivent et les aventures qu'ils tracent. Une bonne surprise je dois dire, même si je dois avouer que je m'y suis mis bien tardivement (les premiers épisodes datent déjà de 1999...).
Le début : Fry, jeune livreur de pizzas à New York et perdant désabusé, est accidentellement cryogénisé le 31 décembre 1999. Il se réveille mille ans plus tard, le 31 décembre 2999. New York est devenue New New York et bien des choses ont changé : il fera la connaissance de Leela et de son unique oeil, du robot Bender et de son humour cynique, et de bien d'autres personnages plus différents et originaux les uns que les autres.