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L'Oeil de Lynks

28 juillet 2008

Hell's Bells

C'est un fait, le téléphone portable fait dorénavant partie de nos vies à tous, qu'on le veuille ou non. Si la majorité des gens ne peuvent désormais plus s'en passer - rappelez-vous du jour où vous avez oublié votre portable chez vous, hinhinhin - pratiquement tout le monde en possède un, voire plusieurs (?).
Preuve en est : tout au long de la journée, et ce où qu'on soit, des sonneries de téléphone stridentes, amusantes ou agressives retentissent un peu partout ; il peut s'agir de titres classiques polyphoniques, de chants plus ou moins mélodieux, de thèmes ultraconnus, de cris d'animaux ubuesques ou de sons non encore identifiés. A croire que c'est une coutume que ne pas avoir son bien à portée de main, et que laisser la sonnerie s'exprimer jusqu'à saturation importe davantage que de répondre au malheureux qui essaye de vous joindre et qui finalement tombe sur votre répondeur (qui a un message qui déchire il faut bien l'avouer).
Ces alertes musicales se manifestent n'importe où : bureau, train, publicités, bureau, magasins, cinéma, bureau, rue, bureau, bureau... La plupart du temps, on essaye de se démarquer, mais la honte l'emporte souvent lorsque son portable se trouve tout au fond de son sac et que la sonnerie braille alors qu'on arrive pas à mettre la main dessus. On peut aussi essayer de télécharger (légalement) une sonnerie sur le net ou par sms, mais 3 sms à 1,5 € par sms plus prix d'un sms ça va 5 minutes mais faudra penser à pas trop pousser mémé dans les orties.
Bref, quelle joie incommensurable d'entendre le thème de Rocky ou le jingle des Simpson à longueur de journée, cela me ferait presque oublier que je viens de me tromper dans la date de comptabilisation de mes factures.
Sois maudit ô toi téléphone des enfers.

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27 juillet 2008

Summer Mix

Petit plaisir de ces dernières semaines, le mix de Digitalism sorti sur le label Kitsuné nommé "Kitsuné Tabloid" est quand même une sacrée bombe. Bon, il faut clairement aimer l'électro-pop et ses dérivés, mais comme c'est mon cas, je me suis régalé ! Entre autres, Muscles (Shazam remix), Zongamin, Holy Ghost!, Midnight Juggernauts, sans oublier l'inévitable Siriusmo et bien entendu Digitalism (remix) pour ne citer que les meilleurs passages, un gros plaisir d'écoute et une heure et quart d'extase musicale. Yeaaaaah !!! /o/

> La playlist complète à retrouver ici.

kitsune_tabloid

26 juillet 2008

United King Dog

Sur un conseil de mon amie Estelle qui fait des rêves de psychopathes, je me suis regardé ce soir le film Danny The Dog que je n'avais jamais vraiment eu l'envie de regarder jusqu'à aujourd'hui.
L'histoire : Depuis qu'il est petit, Danny (Jet Li) a été élevé comme un chien par son "oncle" qui l'a recueilli, et qui profite de ses capacités de combat hors du commun pour assouvir ses besoins personnels. Danny obéit sans réfléchir, et combat quiconque lorsque son "maître" le lui demande. Mais sa rencontre avec Sam (Morgan Freeman) et Victoria (Kerry Condon), deux virtuoses du piano, va lui raviver d'anciens souvenirs jusqu'ici oubliés...
Mon avis : Luc Besson avait voulu un film où la violence ne serait pas la solution à tous les problèmes, et il l'a fait. Du coup, ça se ressent dans quelques passages, et là où on aurait pu avoir un excellent film avec des combats violents et des beignes distribuées à tours de bras, on a quelque chose de plus posé et de plus optimiste, et donc de moins dans mes cordes. Trop sentimental, classique dans sa construction, un peu long par moments, on sent que ce n'est pas un film d'action pur et dur, et mon avis reste donc mitigé malgré une bonne idée de départ. Bon, ça se laisse quand même regarder... A noter, une excellente scène de baston et d'échanges de coups dans les toilettes d'un appartement et devant une jeune femme prenant sa douche morte de peur.

danny_the_dog

26 juillet 2008

Excellent

C'est rare, mais il y a trois évènements qui m'ont fait trop rire aujourd'hui. Vous vous en foutez certainement, mais je vais les détailler ci-dessous. /o/
1. J'ai lu le 8ème tome du manga Bobobo-Bo Bobo-Bo. Si ce n'est pas un évènement en soi, les puristes comprendront que ce titre est LE truc que tout le monde aurait voulu dessiner et publier quand il était petit (et même maintenant en fait) : une histoire sans queue ni tête, des évènements loufoques, des personnages qui meurent et qui sont vivants la case suivante, des dialogues débiles, bref un EXCELLENT moment. Le passage mémorable, c'est le combat de Bobobo-Bo Bobo-Bo et des siens contre Over dans le "Colisée du desperado" : inoubliable, à pleurer de rire quand les personnages se vautrent comme des merdes sur des armes aiguisées plantées dans le sol alors qu'ils sont projetés par des canons... xD
2. Ensuite, bien plus tard, j'ai regardé Koh Lanta (spéciale dédicace à Mister M qui se fait rare en ce moment, ça va lui faire plaisir) : là, un magnifique moment nous est conté, celui d'un candidat qui ne se souvient pas DU TOUT des prénoms des personnes avec qui il se trouve sur une île déserte depuis douze jours. Enormissime, surtout quand il essaye de retrouver le prénom de Charlène, et qu'il se plante vingt fois de suite et ce même si on lui a redonné son prénom juste avant ! "Charter ? Charlerre ? Chareen ?" xD
3. Et pour le cas où vous ne liriez pas Bobobo-Bo Bobo-Bo et que vous n'aimiez pas Denis Brogniart, voici une petite question que j'ai trouvée dans un quiz sur Facebook, et que je ne peux m'empêcher de trouver à mourir de rire : "Tu dois expliquer un exercice de maths à un petit garçon de CE1... a) T'essayes de l'aider, mais t'as beau chercher, tu comprends rien ; b) Tu lui racontes n'importe quoi pour faire croire que t'as compris ; c) Tu lui dis qu'il a qu'a comprendre tout seul et que t'en as rien à foutre." xD

Bobobo_bo_Bo_bobo_2

25 juillet 2008

Bwahaha

OK mes titres sont de plus en plus pourris, mais j'ai trop la flemme... Et puis comme je dessine en ce moment, je préfère laisser la place aux dessins. Après tout, ce n'est que Justice /o/

080725_lapin

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24 juillet 2008

Wadefok

Des connards, il y en a toujours eu, et partout. C'est une espèce dont le monde ne se débarrassera malheureusement jamais. Ils prennent toutes les formes, usent de tous les vices, de tous les stratagèmes et de tout leur foutu temps libre pour vous faire chier et vous pourrir l'existence. Car il y a bien quelque chose qu'il faut leur reconnaître, c'est leur obstination dans l'effort et la régularité de leur connerie sans nom. Alors prenons un exemple au hasard, mettons ":)", un quelconque quidam dont la morne existence ne se complaît que dans une expression perpétuelle de son ego sur-dimensionné et démesurément inutile. ":)" a donc toutes les qualités d'un parfait connard, ce qu'il est de prime abord, et également ensuite, avec une linéarité caractéristique démontrant bien qu'il se satisfait de cet état de sa personnalité qu'il juge sans doute incroyablement intéressante et mature. Dans un élan de grande solidarité et d'une sagesse sans fin, il administre conseils inutiles et étale son savoir grandissime, ce qui lui permet de faire chavirer le coeur de jeunes gens aussi vierges devant la perception du monde qu'ayant besoin de repères pour avancer dans la coolitude immaculée des apparences. Car si le connard peut se reconnaître aisément à un stade avancé, certains ne le perçoivent pas de cette façon : soit parce qu'ils sont aveuglés par cette prestance impressionnante et cette répartie misérable, soit parce qu'ils ont besoin de se sentir exister au milieu de ce monde. Toujours est-il que le connard est plus fort lorsqu'il est entouré, lorsqu'il prend ses aises, lorsqu'il devient une pièce centrale du théâtre qui est en train de se jouer devant nous. Et alors qu'on assiste sidéré au déroulement de cette scène aussi pathétique que déplorable, on a qu'une seule envie : lui dire d'aller se faire foutre.

23 juillet 2008

Positivisme

Fut un temps où la liberté d'expression n'existait pas. On brûlait écrits, parchemins, poèmes, livres, manifestes, on sacrifiait les opposants au régime, on saccageait les maisons de ceux qui tentaient de faire passer un message différent de celui qui dirigeait. Aujourd'hui encore, dans de nombreux pays à travers le monde, le droit de parole n'existe pas, bafoué, renié, dénigré. Nous tous avons la chance d'habiter un pays où cette liberté existe toujours - aussi limitée puisse-t-elle être pour certains détracteurs. Et étrangement, on évite d'en user. Pourtant, s'il y a bien quelque chose dont l'être humain peut se vanter d'avoir maîtrisé l'importance, c'est bien le dialogue. Réagir, s'exprimer, c'est ce qui fait évoluer les situations et améliorer le quotidien, c'est ce qui fait que les gens se comprennent et s'épaulent.
Bien sûr, il y aura toujours des personnes qui ne voudront pas de ce genre de chose : ils gravissent les branches, font leur nid, s'étalent, et préfèrent qu'on ne parle plus de rien tant que c'est eux qui assoient leur domination sur les autres. Est-ce malgré tout une raison pour ne rien dire ? La moindre pensée, la moindre parole peut avoir son importance. Dans un monde où le paraître est devenu si important, pourquoi ne pas se laisser aller à une pensée simple et directe, sans méchanceté, sans préjugé et sans narcissisme ? Pourquoi ne pas tout simplement dire ce qui vous vient à l'esprit de prime abord, sans risquer d'être "cassé" par quelqu'un d'autre qui aura davantage eu le temps de réfléchir que vous ensuite ?
Il n'y a pas de talent à avoir pour cela. Parler fait partie de chacun de nous, l'Homme s'exprime par essence, par besoin, par envie d'échanger et de produire. Pour avancer, pour évoluer, lâchez-vous, postez, partagez, vivez. /o/

23 juillet 2008

Lapin Up +1

Un p'tit dessin pour - comme noté ci-dessous - l'anniversaire de Lilique, une personne aussi douce et gentille qu'adorable. Change pas ma belle, et encore bon anniversaire ! ^^

080723_lilique_v2

17 juillet 2008

Debaser

Rafchan est française. Et si on ne devait citer qu'un seul auteur dont la bande dessinée type "manga" est absolument à lire, ça serait elle. D'ailleurs, en achetant ce bouquin nommé Debaser, je ne savais même pas que c'était l'oeuvre d'une frenchie (et encore moins d'une femme, je ne l'ai compris qu'il y a peu). Format de poche classique, dessins dynamiques et cadre complètement déjanté, la BD m'a paru séduisante et assez novatrice pour me donner envie, dans un style proche de l'excellent film d'animation Dead Leaves ; et c'est en parcourant les premières pages d'un scénario se déroulant - ô surprise - dans Paris, que j'ai compris qu'il ne fallait qu'un français pour voir son action se dérouler en France... surtout aux vues des critiques acerbes qui parcourent le premier chapitre. En effet, une excellente analyse sociale et musicale nous est ici dépeinte, et on a tous envie de se ranger aux côté du héros pour nous aussi mettre le boxon dans les rues de la capitale et faire bouger ces mentalités de meeeeerde !!! Bref, c'est bon et ça bouge, la preuve avec ce trailer réalisé par Fafah Togora.

17 juillet 2008

Deux prix menthe

Il était une fois de minuscules créatures à la peau vert émeraude, vêtues d'habits de cuir et de morceaux d'étoffes, et parlant un langage que nul ne pouvait comprendre. Ils habitaient des demeures étranges, entourées de métal et de câbles connectés, de boutons et de feuilles de papier. Parfois, on entendait des bruits échapper de leurs habitations, mais nul ne se doutait pourtant de leur existence. Jusqu'à ce jour.
Car en effet, quelqu'un a décelé leur secret : alors qu'ils imprimaient des documents top secrets dont on ne peut révéler ici les tenants et les aboutissants si mystérieux, deux chercheurs spécialisés dans les phénomènes étranges et paranormaux de la comptabilité à haute densité intellectuelle découvrirent le pot aux roses. Ainsi, des lutins résidaient dans l'imprimante du secteur 24, celle-là même qu'ils utilisaient chaque jour !
Dès lors, tout s'expliquait : les bugs, les plantages, les aurores boréales, les bips, les non-impressions, la mise en veille, le réchauffement climatique, les bruits suspects, le double-clic sur le bouton vert... Tout ça était l'oeuvre de ces monstres ! De ces maudites créatures du démon !! Arrière, Satan !!!
OK, promis, demain, je me couche avant 4 heures du matin.

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