Voici un petit mix d'une heure mené de main de maître par Paul Marken, et composé exclusivement de morceaux produits ou remixés par les Daft Punk, que j'ai trouvé en passant sur le blog de Daftworld (que je vous recommande chaudement si vous aimez nos deux robots). Pour les fans, un excellent moment de plaisir: je l'ai déjà fait tourner sur Facebook, et je l'ai écouté deux fois depuis hier: il est juste énorme ! Bref, écoutez, et profitez, c'est du bon.

J'ai lu vendredi midi le tome 8 du manga Sun-Ken Rock.
Dès la première page de ce volume, on sent que Boichi - le mangaka - va encore se faire plaisir au niveau des courbes de ces personnages féminins... Kae-Lyn est d'entrée quasiment nue, ça promet pour la suite. Il n'empêche, l'humour a lui aussi l'air d'être au rendez-vous, et ce encore plus qu'avant: le lecteur sait d'ores et déjà que ce qu'il voit dans les toutes premières planches n'est qu'un prétexte pour l'auteur, et que ce chapitre va être totalement loufoque !
Hors ces premiers dessins quelques peu dévêtus - et qui nous ramènent immanquablement au fait qu'il ne faut pas lire certains mangas au milieu de la foule pour ne pas avoir l'air d'un dégénéré - Boichi nous démontre dans ce tome toute l'étendue de son amour pour la virilité et la bouffe. La virilité, ça fait un bout de temps qu'on la croise: chacun sait d'ailleurs qu'il en sera question à un moment ou à un autre, et que la bande à Ken va devoir livrer quelques coups...
Par contre, la bouffe, honnêtement, l'auteur donne envie: plats typiques coréens à foison avec moult détails et dessins reproduits d'après photos, y a pas à dire, ça donne l'eau à la bouche. Ça donne également envie d'en faire autant que la team de Ken, et d'aller s'éclater la panse de bons petits plats dans un resto traditionnel... Mais bon, malheureusement, c'est pas trop mon truc. Alors je me rabattrai probablement sur un petit KFC ce weekend.
Outre tout cela, il y a également le gros point fort de ce manga: l'humour. Autant l'auteur est un génie pour ce qui est de reproduire de superbes dessins, autant il excelle dans le fait d'en faire des tous nazes qui en deviennent tordants: la géniale scène où Ken jongle entre son rendez-vous avec sa team et celui avec sa chère et tendre Yumin, en courant à toute berzingue pour ne pas éveiller les soupçons, est véritable tordante: honnêtement, elle m'a vraiment fait rire, et pas qu'une fois.
A lire absolument donc, mais à ne pas mettre entre toutes les mains les enfants !

Oh-oh-oh, je trouve ça génial. J'attendais impatiemment la prochaine sortie de Quentin Dupieux, parce que il y avait des bribes de ce que j'aimais dans ce qu'il faisait, mais sans jamais convertir dans la totalité d'un long-métrage ce que j'aurais voulu y retrouver: cela semble chose faite avec Rubber, certes complètement décalé et donc spécial, mais diablement efficace. Extrait.

Une heure vingt d'un scénario dont le héros est un pneu psychopathe qui se trouve dans le désert américain et qui bute quiconque viendrait lui barrer la route... Une histoire où se mêle humour et décalage, tout un programme !
Mais plus que ce que le film semble être (sortie prévue pour septembre apparemment), c'est toute la mythologie qui gravite autour qui est d'autant plus intéressante: en effet, "que Dupieux ait donné un prénom à son pneu (Robert), pourquoi pas [...] . Qu’il ait tourné ça quasi seul en deux semaines dans le désert américain [...], tant mieux. Mais qu’il obtienne juste la plus belle image du Festival [de Cannes] en ayant tourné Rubber sans chef-opérateur, et avec seulement un appareil photo numérique d’une valeur marchande de 2500 € mis en mode Motion Picture, c’est juste un gros bras d’honneur à la profession. [...] La façon dont [le film] a redonné vie samedi au Festival [...] se lit dans ce sens-là. La curiosité, l’envie et la sympathie devant un objet pop crédible - et teinté d’un snobisme irréel (Xavier du groupe Justice en autostoppeur arborant un tee-shirt du groupe Yes…). Rubber, c’est l’inverse de Tavernier : ça ne coûte rien mais c’est parfois beau comme du William Eggleston. [Le film] se situe à tous les endroits à la fois, quelque part entre le marché du film (où on trouve des films australiens sur des nonnes topless néonazies qui font du surf) et la Palme d’or. Rubber envoie tout chier en beauté et ça fait du bien." (source, Libération).
Ah, et n'oublions pas la B.O.: entre SebastiAn (déjà présent sur Steak), Gaspard Augé (Justice), et Mr. Oizo (himself), ça ne pourra être que du bon.

Le temps passe vite.
Non pas que je sois absolument d'accord avec ce que disaient nos parents et/ou nos grand-parents, mais parce qu'il passe réellement super vite. Apparemment, le temps passe d'autant plus vite qu'on a une vie bien remplie - pas forcément en faisant des choses intéressantes, mais surtout en se laissant déborder par tout et sans jamais réellement "se poser" pour vivre les choses. Curieusement, j'ai un peu l'impression que c'est ce qui se passe en ce moment: non seulement mon weekend est passé à vitesse grand v, mais toutes mes semaines passent si vite qu'il m'est totalement impossible de me poser ne serait-ce qu'un peu (notamment parce que je n'ai pas que ça à faire, justement). Alors, OK, j'en ai conscience, mais cela ne résout en rien mon problème: occuper son temps de la meilleure des façons, voilà même ce qui se passe, et voilà ce qui reflète encore plus mon sentiment de temps qui passe si rapidement. Car si pour certain, le temps est à occuper de toutes les manières possibles, le mien est tellement compressé que je n'ai plus le temps de rien. Il faudrait peut-être alors revoir tout cela afin de ne pas se laisser sombrer... Il va en tout cas falloir y réfléchir très sérieusement.
Enfin, si j'ai le temps.

Car, après tout, le temps n'est-il pas "un concept développé par l'être humain pour appréhender le changement dans le monde" ?
Ceci est un autre débat...

Ah-ah ! Ce titre de Patrick Alavi était à la fin d'un mix que j'ai écouté il y a quelques minutes. Bon, le mix en question n'ira pas jusqu'à casser trois pattes à un canard, mais il est sympa et il y a plusieurs titres dessus qui sont vraiment biens, alors pourquoi pas. Pour en revenir à mes moutons, le titre de Monsieur Alavi est carrément énorme, un gros classique, qui dure plus de 8 minutes mais qui a ce petit plus mélancolique qui ferait qu'on pourrait l'écouter bien plus longtemps. Et comme je suis sympa, je vous mets ce "How Much That Means To Me" juste en-dessous. OK, ça date déjà de 2003, mais bon, tout le monde ne peut pas tout connaître. Personnellement, je n'avais même jamais entendu parler du titre "Truth", alors...

Je ne sais plus dans quelles conditions c'était, mais je suis tombé sur le DVD de "Mise à prix 2" en passant dans les rayons d'un magasin l'autre jour. J'avais le 1, je l'avais même vu deux fois, et il me semblait suffisamment bien barré pour qu'un "2" puisse être intéressant à visionner. C'est chose faite ce soir.
L'histoire: Un mec du FBI proche de la retraite a fait de longues années de bons et loyaux service. Mais, manque de bol, sa tête vient d'être mise à prix. Oh, de pas grand chose: 3 millions de dollars. Du coup, les plus gros bandits de tout Chicago ont envie de lui démonter la tête à coup de flingues, de torpilles, de couteaux ou de clowns explosifs. Mais les meilleurs flics de la ville sont là pour tenter de le protéger, et ils sont sûrs d'eux les fripouilles ! Bon, par contre, en face, ça rigole pas: entre grands barjots et pros du meurtre en tous genres, il y a de quoi faire. Notre bon monsieur des services secrets américains va-t-il survivre ?
Mon avis: Pas le genre de film dans lequel le téléspectateur a réellement besoin de réfléchir, ce deuxième opus se laisse bien regarder. Quelques scènes gores dans l'introduction des personnages, quelques morts sympathiques ensuite, le film n'est pas à faire visionner à sa petite sœur de huit ans. Il n'empêche, on rigole bien, et les scènes d'actions sont bien foutues; en tout cas, on prend du plaisir pendant les séances de gunfight. Ensuite, l'histoire est bien ficelée, la fin est sympa, les personnages sont cools, et puis y a quelques similitudes avec le 1, donc tout va bien. On a droit à toutes les plus grosses ficelles du genre, mais moi j'adore, et donc j'adhère. Ah, et puis y a la présence de Vinnie Jones dans le film quand même, merde ! Allez, je vous le conseille, il est bien.
Ma note: 14/20.

J'avais fait la photo, donc je vais faire un préambule pour expliquer le résultat lié à celle-ci.
Jeudi, jour férié: je me décide à une petite partie de Final Fantasy XIII, une fois n'est pas coutume, et ce dès le matin venu. Quelques minutes de cinématique, et me voilà face à un eidolon: Brynhildr. Je n'aime ni Sazh, ni Vanille, et encore moins les eidolons, mais bon, il faut bien y passer. Le principal problème de ce genre de combat, c'est que vous avez trois minutes pour remplir une jauge devant servir de "preuve" à la bête que vous méritez de la contrôler. Et, apparemment, je ne semblais pas la mériter... Premier essai: échec cuisant. A la limite, ça m'étonne pas tant que ça, j'ai toujours été une quiche depuis le début de ce jeu, et encore plus une quiche au début des FF. Et puis bon, on peut recommencer le combat directement, alors ça n'est pas bien grave. Second échec. Bien. J'essaye de comprendre mes erreurs, ce qu'il faudrait mieux faire. Troisième échec. Bon, ça va peut-être le faire maintenant, non ? Quatrième échec. Sérieusement, ça commence à m'agacer un peu: il faudrait veiller à ce que les combats soient légèrement plus simples, ou qu'on les passe si on en a marre ! Je joue pas pour que ça me soule, mais pour me détendre. Cinquième échec. OK, là, il se fout de ma gueule. En plus, j'ai l'impression que Vanille doit passer son temps à balancer des magies de soin parce qu'il arrête pas de me harceler cet enfoiré ! Sixième échec. Non, là, honnêtement, j'en ai marre. Qu'est-ce que je fais mal ? Des combos, OK. Renforcer ma (mes ?) partenaire(s), OK. Alors quoi ? Faut y aller qu'à la magie ? Pourquoi est-ce que ces combats sont totalement incohérents par rapport aux autres combats classiques ? Septième défaite. Non, là, vraiment, ça va chier si je perds une nouvelle fois. Huitième défaite. La manette exécute un mouvement de ma main vers le sol, puis rebondit un peu plus loin.

Brynhildr. Toute ma vie, son nom me hantera. Et puis, autre chose: les manettes, c'est plus ce que c'était. Le pire, c'est quand t'en parles à quelqu'un d'autre, et qu'il te sort: "Ah bon ? Moi il m'a pas posé de problème ce combat...". Tu as juste envie d'en fumer une autre. Pour le plaisir. Résultat des courses: 60 €.
Épilogue: J'ai (enfin) réussi à passer cette scène, après avoir été me racheter une manette, et après un total de douze combats, et tout ça le soir-même.

Bon. Ouais, 2.0 OK, mais je suis toujours à fond dans la musique quand même, hein. Du coup, on déroge pas à la règle du 15 mensuel avec ma petite sélection. J'ai pas trouvé de clip pour le titre de Volga Select, donc vous ne pourrez en avoir qu'un petit extrait. Déjà douze ans pour Stardust, ça nous rajeunit pas tout ça... Quant à datA, c'est déjà un classique, c'est clair.

1. Volga Select - The Unconditional Discipline Of The Bastard Prince (2003)
2. Stardust - Music Sounds Better With You (1998)
3. datA - One In A Million (2009)
4. Britney Spears - 3
5. Bad Religion - 21st Century (Digital Boy)
6. Ludo Pin - 3 secondes
7. Razorlight - America
8. Digitalism - Apollo-Gize (Fred Falke edit)
9. Naive New Beaters - Bang Bang (Yuksek remix)
10. Saliva - Click Click Boom
11. Kamran - Core à corps
12. Daft Punk - Digital Love (radio edit)
13. Bon Jovi - Everyday
14. Pony Pony Run Run - First Date Muller
15. Bomfunk MC's - Freestyler
16. Tristan Garner feat. Akil - Give Love (Arias radio edit)
17. Fatboy Slim - Going Out Of My Head
18. We Are Terrorists - Ground Zero
19. Spoon Nation - I Don't Know (short version)
20. Cyberpunkers - Is Alternative (We Are Terrorists remix) (edit)

Rah, ce blog est devenu trop organisé, ça m'énerve. Comme si, maintenant, avant de poster, il fallait tout bien faire comme c'était fait précédemment, pour que ça soit lisible et beau, et que les gens s'y retrouvent (non mais je vous jure, comme si les gens pouvaient se perdre, et comme si les gens en avaient quelque chose à faire).
Le problème majeur, c'est que le tout a perdu de sa saveur finalement. Pas que je dis pas (ou plus) ce que je pense ou ce que je veux, mais surtout parce que je n'ai pas le temps de parler de certains trucs. Alors, je sélectionne, et j'oublie certains sujets, c'est quand même sacrément dommage.

Ce post sera donc le premier de cette version de mon blog 2.0.

Non, rien ne va changer.
Je vais juste poster d'une manière différente.
Enfin, peut-être.

Alors qu'on frôle l'overdose avec l'annonce de Domenech en direct chez la Ferrari de TF1 des joueurs Français qui partiront à la Coupe du Monde, il est intéressant de retrouver un ton décalé dans cette sélection dont on se fout éperdument. Alors, pour ceux qui s'y connaissent un peu en football, l'un des derniers articles publiés sur Horsjeu.net est à lire d'urgence: personnellement, je me suis tapé des barres, le rédacteur est énorme et les références sont aussi bonnes que drôles. Je crois que j'ai trouvé un bon moyen de suivre l'actualité footballistique...
En plus, la liste de Raymond était de 30 et pas de 23. Si ça c'est pas un buzz tout pourri pour pas dévoiler grand chose alors que 7 joueurs vont encore dégager d'ici quinze jours, je vois pas bien l'intérêt... Du coup, Benzema est out, il aurait peut-être dû rester à Lyon une année de plus. Jouer avec Lisandro, ça l'aurait peut-être fait. Vieira, je m'en fous un peu. Boumsong a un peu fait de la lèche pour rien, donc un peu déçu pour lui. Content pour Réveillère s'il est toujours dans les 23 début juin, mais ça va être dur...

Sinon, dans la sélection brésilienne, Michel Bastos a été appelé ! C'est énorme pour le joueur, je suis super content pour lui, il est cool, et il mérite. Ce qui est marrant, c'est qu'il a été sélectionné comme défenseur gauche alors qu'il joue davantage ailier offensif gauche (poste qu'il devait occuper ce soir contre Monaco, victoire de l'OL 3-0 avec un potal de l'intéressé,  probablement transcendé par l'évènement !).
Sans Adriano et sans Ronaldhino, on peut voir également Nilmar dans cette sélection: l'attaquant de Villareal est dans l'équipe, et ça me fait plaisir ! J'espère que l'ancien Lyonnais jouera également, et que l'équipe sera compétitive... ^^